
Mars 2009, comme depuis une quinzaine d'années, la ville se colore au son du blues pendant une dizaine de jours. Cette année, aucune stars internationnal ne chantera à L'Elispace, comme Deep Purple, Chuck Berry ou The Temptation l'avaient fait les années précédentes. Mais pas mal de bon groupes à découvrir comme ce jeudi 19 mars, ou la tête d'affiche se produisait. Et c'est à "L'ouvre Boite" que ça ce passe.
Le premier groupe à passer, et que j'ai partiellement loupé, est CR Avery, un poète canadien, qui ne parle pas du tout français, qui allie Hip-Hop, beat boxing, harmonica, guitare, clavier et Poésie. C'est un Ovni, qui n'attire pas les foules. Il conclura son set, par un rappel, une poésie totalement en anglais, entrecoupé de Beat Box, qui laissera un public... totalement... sur le cul...
De l'anglais, à Beauvais... bin forcement ça le fait pas trop.
Ce n'est pas ma tasse de thé mais il faut reconnaitre que je keune artiste à du talent. Sympa... pour 15 minutes.
La deuxième partie m'interesse beaucoup plus. Il sagit de Bob et Lisa, deux des membres des Bellrays. Ayant déja vu le groupe en 2002, je me demande comment a évolué le groupe, et curieux de découvrir ce que ça peu donner en accoustique.
Je suis déja super étonné de voir le propre groupe installer eux-même leur matos (pas trés nombreux, certes).
Le show débute débute donc vers 20 heure 30. Nos deux musiciens sont vétus d'un tissu fleuri, qui mélange grossièrement le kitch et la décontraction. Bob et Lisa ont l'air particulièrement de bonne humeur et parfaitement détendue, à l'image de leur concert qui sera parfaitement maitrisé.
La paranthèse des Bellrays fonctionne au poil. La voix soul de Lisa accompagne parfaitement les accords rock, blues et même folk de son mari Bob. Une voix trés chaude et sensuelle (un mélange de Tina Turner et Janis Joplin) accompagné d'une simple guitare sèche.
Le couple visitera le répertoire de quinze années de Bellrays, mais également quelques titres sublime de leur album "Rosethorns".
Le public est conquit. Le groupe a l'air ravi. Ils nous ont emmené dans les territoires peu connus de leurs univers, fait de tas d'image colorés.
Il doit être 22 heures quand le troisième concert commence. Joe Louis Walker, le père du blues moderne. L'homme qui a joué avec les légendes ( de John Lee Hooker à Jimi Hendrix, de Muddy Water à John Mayall, de Thelonius Monk à Willie Dixon, la liste est longue...) arrive sur scene avec son groupe. Eux aussi installe leur propre matos.
Pour sa tournée europèenne (dont c'était la première date), Joe c'est entouré de zicos à gueule de taulards, dont l'exellent bassiste Henry Oden, un vétéran du blues (John Lee Hooker).
Je regarde les musiciens et j'ai une curieuse sensation de les avoir déja vu.
Putain... d'ou ça vient.
Mais oui, Je m'en souvient. je l'ai avaient vu la vieille dans les rues de Beauvais. Une bande de quatre gros bras qui ne passaient pas inaperçu. Et oui, C'est ça la magie du "Blues autour du Zinc".
Le set commence donc ; et là, on s'en prend plein la gueule. Joe Louis Walker, le prodige de la guitare, malmene sa gratte vers les sommets du Blues, quelques fois à la frontière du rock.
Toujours souriant et parlant souvent au public, joe dépoussière un style musical plutôt mal connus du public français. La section rythmique assure grave. Le guitariste rythmique aura un peu de mal à trouvé la cadence (c'est normal, c'est le premier concert de la tournée) mais aprés quelques chansons et quelques déboires (plus de son), il nous livrera quelques trés bon solo.
L'ancien collocataire de Mike Bloomfield (et oui, Joe Louis Walker à tout de même 60 ans !!!) va ainsi séduire le public Beauvaisien venu en masse découvrire un style et une ambiance musical tellement loin de notre merde habituel.
Joe Louis Walker: Chant, guitare
Linwood Taylor : guitare rythmique
Henry Oden: basse
Steve Eldridge : batterie
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