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The Zombies, Main d'Oeuvres, St Ouen, 30 Janvier 2009





C'est dans un froid de canard que nous nous rendons à un festival peu connus, le festival mo'fo, dans la banlieu parisienne, à St Ouen. Le programme est alléchant puisque les Zombies, groupe mythique qui a produit l'un des dix meilleurs albums rock de tout les temps, se produisent pour la première fois depuis 40 ans. Nous arrivons donc une demi heure avant le début du festival. En fait, nous esperons que les Zombies ne seront pas le derniers concert car, vu le programme, nous ne connaissons personnes d'autre. Arrivé sur les lieux et première surprise, le batiment ressemble à une vieille usine désafécté, ou il n'y a pas de porte d'entré mais plutôt plusieurs sortie de secours. Pres d'un quart d'heure dans un froid glacial, et les vigiles nous laisseent enfin entrer. Le batiment est vaste. Il n'y a personne et nous errons à la recherche de la scène. De long couloirs nous amènent dans des salles qui n'on rien à voir avec le festival. Nous croisons quelques personnes et aucun d'eux n'est au courrant d'un quelconque festival. Décidément trés étrange... On se croirait dans "Twin Peaks", à errer dans des lieux qui se ressemble. Nous montons à l'étage par un petit escalier en bois, ouvrons une vieille porte et débouchons sur une vaste salle plein d'individus. Ca doit être le snake. Nous faisont demi-tour. Nous sommes suivi par un groupe de gens, tout aussi perdu que nous, et nous continuons cette expedition. Enfin, nous tombons sur une salle de spectacle, qui me parait toute petite. Nous continuons, certain que les concerts n'auraient pas lieu dans ce genre de salle, et découvrons une deuxième salle juste derrière celle-ci. Le festival se fera donc sur deux scenes, La scène "Mo", et la scène "Fo".
Au bout d'une vingtaine de minutes, et sous les yeux d'une vingtaine de personnes, le show peut commencer.
Le premier artiste à entrer en scène se nomme Pokett. Un artiste solo qui chante seul, avec sa guitare et ses pédales. Ses mélodies son plutôt simple et belle, porté par sa voix trés douce, presque susurré, peu etre un peu trop, et on s'ennuie au bout de dix minutes. Le deuxième artiste ce nomme The Nightcrawler, qui est seul, lui aussi, avec sa guitare. L'homme est vétu d'une chapka énorme et de lunettes de soleil noires. Un look qui ne laisse personne indifferent. La deuxième salle est aussi vide que la première, mais nous ne somme pas dupe; ce sera la cohue dans moins de deux heures. Le silence est d'or pour la preformance de l'artiste trés spécial. Du blues primitif, paroles chanté, ou simplement parlé, claquements des doigts sur les cordes et sur le bois de la guitare. Rythme syncopé sur voix grave. Un drôle de progamme qui ne laisse personne indifférents. A découvrir.
Puis c'est au tour de Yeti Lane d'investir l'autre salle. Le peuple commence à arriver. Le trio est un groupe plutôt psychédélique, ce qui s'intègre parfaitement au déroulement de la soirée. Le concert durera 30 minutes, ce qui ne sera pas de trop car le groupe est vraiment interessant. Leur chansons rock font décollé le public qui commence à arriver en masse. Puis c'est au tour de Fruitkey, un groupe énergique, qui joue sur une scene totalement enfumé (petite problème avec la machine...).La salle est déja blindé et trés chaud. La prestation du groupe est Rock'n Roll, mais je decide d'aller dans l'autre salle, m'assoir un peu, et suivre le concert sur l'écran geant disposer dans la salle 2.
Enfin requiqué, le concert se termine et le groupe "Robin Leduc & The Pacemakers" arrive sur scène. Avec sa tête de premier de la classe, Robin leduc enchaine les chansons (en français). Je n'accroche décidement pas à cette pop lente et sans relief, bien que les musicos soit plutôt bon malgrés un jeu quelques fois hazardeux. Au bout de quelques chansons, je cours vers la première salle pour être bien placé pour le prochain concert. Celui que je suis venu voir. Mais là.... c'est le malaise. La salle est bondé et c'est impossible de s'approcher. Merde, j'aurai du me placer bien avant!
Ce n'est pas grave. Robin Deluc termine sont set et, cinq minutes plus tard, Les papys débarquent. Malheureusement, c'est le touring band, et nom pas le groupe original, qui débarque. Pas grave...
Colin Blunstone a toujours la classe, souriant. Rod, lui aussi, a la patate. C'est lui qui parlera le plus, pour introduire chaque chanson, dans un français approximatif. Le groupe semble ravi d'être ici. C'est le premier concert du groupe depuis... 1966.
Le reste du groupe est composé de Jim Rodford, un ancien des Kinks et des Animals. Il est le cousin de Rod. Colin nous expliquera que Jim a été le premier bassiste du groupe, les aidant à enregistrer leur premières maquettes, en 1961.
Son fils Steve, occupe le poste de batteur. Le remplaçant du guitariste Paul Atkinson, décédé entre temps, se nomme Keith Airey, c'est le frère de Don, des Deep purple.
Le concert commence sur le tube "I Love you" , une façe B sorti en 1965. Trés bonne mise en bouche. Le chanteur à toujours la même voix et ça fait plaisir à voir. Trois autres morceaux suivrons (dont un inédit) puis Colin nous expliquera que, contrairement à la tournée Anglaise, le concert ne sera pas centré sur "Odessey and Oracle", leur chef d'oeuvre. Mince, c'est justement ce que j'attendais.
Il ne chanterons donc que 5 extraits de cet album. Ce sera donc "A rose for Emily" "Care of Cell 44", "This Will Be Our Year" et "I Want Her She Wants Me". Leurs versions n'est pas trés differente que celle de l'album et putain, que c'est bon d'entendre ça en live. La voix de Colin n'a que peu perdu de sa superbe, et Rod, s'amuse toujours autant derrière son clavier. Puis, c'est le génial et emblèmatique "Time of the Season" de resonner. Le public s'en donne à coeur joie. J'essaie de me glisser dans la foule, mais elle est tellement compacte, que je reste cloué à ma place.
La beauté et la délicatesse du concert ne va malheureusement pas durer. Le groupe interpretera par la suite un best of des carrière solo d'Argent et Bunstone, beaucoup moins interessant qu'Odessey. Le guitariste n'a pas le même tact qu'Atkinson et nous sombrons dans un melting pot de morceaux rock lourdeaux, avec solos interminables de guitare et clavier, des chansons qui n'on rien à voir avec ce que nous sommes venu voir, comme cette reprise d'Alan Parson's Project, dont Blunstone a été le chanteur. Des chansons massacré comme "I don't believe in miracles", "Indication", "Say You Don't Mind". Entre deux chansons, Rod nous rappel que leur dernier album est en vente à l'étage.
Je decide alors de prendre l'air, comme pas mal de spectateurs, déçu par la tournure que prend le concert. Nous retournons dix minutes plus tards dans la salle et quelques moments de grâce serons retrouvé comme sur "Tell her No". Le public semble ravi, mais je pense que nous sommes passez à coté d'un grand moment. je suis un peu amère.
Le groupe quitte la scène aprés avoir joliement joué "She's not there", leur premier tube. Ca fait du bien de retrouver du vrai zombie. Puis c'est avec le superbe "Summertime" de Gershwin, en rappel, que le groupe conclura ce concert, en demi teinte.
En prés d'une heure trente de concert, les émotions contradictoires ce sont bousculées dans nos tête, content de les avoir vu en live, mais tellement déçu d'avoir raté le petit truc qui aurait pu rendre le concert innoubliable. M'enfin, Je garderai tout de même le superbe souvenir de l'interpretation magique des 5 chansons d'Odessey et des quelques perles; et ça, c'est déja pas mal!


Les Zombies:

Colin Blunstone: chant
Rod Argent: clavier
Jim Rodford: basse
Steve Rodford: batterie
Keith Airey: guitare

Set list:

I Love You
Can't Nobody Love You
Mystified (inédit)
What Becomes Of The Broken Hearted
A Rose For Emily (Odessey And Oracle)
Care Of Cell 44 (Odessey And Oracle)
This Will Be Our Year (Odessey And Oracle )
I Want Her She Wants Me (Odessey And Oracle)
Time Of The Season (Odessey And Oracle )
I Don't Believe In Miracles
Any Other Way (inédit)
Hold Your Head Up
Sticks and Stones
Old & Wise
Tell Her no (sans doute mal placé)
Say You Don’t Mind
Indication
She's Not There

Rappel:

God Gave Rock And Roll To You
Summertime

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