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John Mayall, Traverse de Cléon, 16 Mars 2014

Un dimanche soir en Normandie, dans la superbe salle de Cléon près de Rouen. Après avoir gagné une place à un concours sur le net, j'ai rendez-vous avec un monument du blues. On le surnomme le "Grandfather of British Blues". John Mayall est de retour après son concert triomphal dans cette même salle il y a six ans. Il est 16 heures ce dimanche quand j'arrive enfin devant cette fameuse salle que j'affectionne tant. Après un mal entendu de près de quinze minutes, la guichetière trouve enfin ma place. Et là, devant moi, John Mayall himself tiens lui-même son stand. Serais-je le seul à l'avoir reconnu. Sa signature sur mon "Looking Back" et me voila dans la salle, alors que la première partie débute à l'instant. Il s'agit de Rag mama Rag, duo qui explore à leur manière le coté sombre des années 30 en Amérique. Ashley, le monsieur, joue de sa Dobro en tapant sur sa Valise à Rythme. Deborah, quant à elle, agite ses doigts agiles le long de sa Washboard, quand elle ne se saisit pas de son Harmonica. Tout les deux, ils revisitent le Blues du delta du Mississippi, le Ragtime et nous livrent une version authentique et riche en couleur. Une pure merveille de simplicité. Espéront que la deuxième partie soit aussi intéressante. Intéréssante surement, mais pas aussi surprenant. Je connais Mayall depuis son dernier concert ici même en 2008, ou il s'était produit avec son groupe légendaire, les Bluesbreakers. Aujourd'hui, c'est avec son nouveau groupe que le monsieur investi la scène. Et dès le premier morceau, on s'aperçoit que c'est du, lourd. Mayall, derrière son clavier, est épaulé par Greg Rzab, l'un des ex bassiste du Buddy Guy Band, Rocky Athas, ex Black Oak Arkansas et du batteur Jay Davenport. Un groupe de stars qui nous livrera un set composé de standards du Blues comme Dirty Water, mais aussi de quelques perles du maître, comme ce All Your Love, de la période Clapton. Les musiciens sont énormes et je reste admiratif devant un Rocky Athas qui, pour l'anecdote, se retrouve sans mediator et ce, dès la seconde chanson. Se sera finalement un mec du public qui lui en cédera un. L'ambiance est plutôt bon enfant et, même si le public est conquit d'avance, la bande nous offre ce qu'il ont de meilleur. Les standards s'enchainent et, que ce soit derrière son clavier, à l'harmonica ou à la gratte, le vieux tient encore la route.... même à 80 balais. Car oui, nous fêtons avec lui ses 80 ans, dont une bonne cinquantaine au service du Blues. Et du Rock. Lui, qui a lancé Clapton, Mick Taylor, Peter Green, Mick Fleetwood, Walter Trout, Coco Montoya..... est devant moi et nous la joue sans fioritures, ni superflus. Les musiciens font plus qu'épaulé simplement Mayall, ils se complètent et forme un tout qui ne m'avais pas marqué lors de son précédent concert en 2008. Peu être se bonifie -t'il avec le temps, lui, qui a toujours sût s'entourer des meilleurs. Après 90 minutes d'un concert, sans surprise certes, mais avec tant de sincérité, le groupe quitte la scène ( Après que Rocky ai rendu le médiator au monsieur) et retrouvera son public dans la salle, signant tout ce qu'on leur présente sous la mains. Une technicité, une simplicité, une proximité que Mayall et son groupe a toujours cultivé, et qui impressionne toujours autant. 1ere partie : Rag mama Rag: Ashley Dow - Chant, guitare, Dobro Deborah Dow- Harmonica, Washboard, choeurs John Mayall - chant, guitare, clavier Rocky Athas - guitare Jay Davenport- batterie Greg Rzab - basse

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