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Yes, 13 mai 2014, Grand Rex, Paris

AHHHH Yes!!! le groupe mythique est de retour dans la capital. En attendant la sorti de leur dernier album, j'ai décidé de découvrir le groupe dans cette splendide salle qu'est le Grand Rex, dans une formation proche de l'album Drama, qui marqua la séparation du groupe. Une salle sublime pour un groupe.... mégalo..? Oui bon, je ne porte pas Yes dans mon cœur. Pour moi, ce groupe représente tout ce que le rock progressif pouvait avoir de détestable. Un groupe de grosse tête, avec des titres à rallonges et des chansons aussi indigeste que Owner of the Lonely Heart. Et pourtant, c'est avec surprise que j'ai redécouvert la discographie pré-Owner of the Lonely Heart. Ce n'est pas ce que je préfère, mais quelques titres (voir quelques albums) des seventies valent vraiment le détour. Sa tombe bien, ce soir, le groupe nous propose trois de ses albums "cultes". "The Yes Album" de 1971, "Close to the Edge" de 1972 et "Going for the one" de 1977. Le groupe fait son apparition peu après 20h00 et attaque par "Close to the Edge", album que je n'ai pas eu l'occasion de bien écouter. Et, quand on ne connait pas les chansons d'un groupe de rock progressif, le show devient une véritable épreuve. Sur scène, les musiciens ne semblent pas avoir vieillis. Nos quatre vétérans friment toujours autant avec leurs instruments, tout en gardant la sonorité de l'époque. J'attend patiemment l'interprétation du prochain album pour me faire vraiment une opinion. Quelques quarante minutes plus tard, c'est Going for the One qui retenti dans la salle. Le nouveau chanteur est plutôt proche d'Anderson, bien que certains titres soit un brin trop aigües. Je prend plaisir à écouter l'interprétation un peu trop parfaite de cet album. Très propre, très net, aucune fausses notes et aucune d'improvisation. Le rock progressif comme je me l'était imaginé. Un show plaisant ou les musiciens font une démonstration de leurs talents devant un public plutôt mort. Sauf mon voisin de droite qui est visiblement fan et qui trépigne littéralement sur son siège. Bordel, j'ai envie de lui foutre une baffe et de lui dire de bien se tenir. Sur scène, les titres s'enchainent sans surprise et j'attend le moment ou le show prendra une autre dimension. C'est bien joué, c'est magnifique, c'est inespéré après une carrière de près de quarante ans.... mais putain.... ce show est glacial. Le musicien Geoff Downes, derrière ses neuf claviers, résume plutôt bien se que je pense du groupe. Un groupe talentueux mais prétentieux. Bref, alors que "Going For the One" se termine, la salle se rallume pour une entracte de vingt minutes. pour moi, ce moment aurait été l'idéal pour une fin de concert. 2H50 de show, c'est quand même long. Les vingt minutes s'égraine puis le groupe remonte pour ce qui sera le temps fort du concert. "The Yes album" débute alors. Toujours sans fautes, j'ai l'impression d'écouter l'album sur ma platine. Même Clap, pièce musical d'une haute technicité est joué à la perfection par Steve Howe, plus en forme que jamais. Le concert s'achève après trois albums rejoués, et non revisités. En rappel, ce sera Roundabout, titre acclamé et pourtant, je ne le connais pas. 2H50 plus tard, le show se termine comme prévu. Le public parait ravi. Moi, je suis également satisfait de ce que j'ai écouté. Mais cela ne me fera pas changer d'avis sur ce groupe. Chris Squire – basse , chœurs (1968–1981, depuis 1982) Steve Howe – guitare, chœurs (1970–1981, 1990–1992, depuis 1995) Alan White – Batterie, chœurs (1972–1981, depuis 1982) Geoff Downes – claviers (1980–1981, depuis 2011) Jon Davison – chant, guitare, tambourin (depuis 2012) Close to the Edge And You and I Siberian Khatru Going For The One Turn of the Century Parallels Wonderous Stories Awaken Yours Is No Disgrace Clap Starship Trooper I've Seen All Good People A Venture Perpetual Change Rappel Roundabout

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