Crimson ProjeKCT, 11 Mars 2014, Ziquodrome, Compiègne

Evènement à ne pas manquer, ce soir à Compiègne. Après l'annonce de la reformation du mythique King Crimson, séparer en 2008 (et 10 ans sans album), un célèbre Spin-off du groupe (approuvé par Fripp) fait halte dans la ville impérial, pour l'une des deux seules dates prévus en France. Depuis 2012, trois compère du Roi Cramoisi on trouvé le moyen de comblé les hiatus répété du groupe de Robert Fripp, seul maître à bord. C'est donc avec joie que se produit, ce soir, Crimson ProjeKCT, composé de L' Adrian Belew Power Trio, et du Stick Men de l'incroyable Tony Levin et de Pat Mastelotto. Pour la petite histoire, Adrian Belew, a intégrer Crimson en 1981 mais n'a pas été rappelé pour la reformation de 2014. Tony Levin, quant à lui, à intégrer le groupe en 1981 et fera partie de l'aventure de 2014, tout comme Mastelotto, qui avait rejoint le groupe en 1994. C'est une découverte inespéré pour moi. Même si ce n'est pas tout à fait LE King Crimson légendaire, ce Crimson ProjeKCT est ce qui s'en rapproche le plus. Visiblement ravis d'être ici, ce soir, nos six musiciens entre en scène, et ce sera Markus Reuter qui débutera les hostilités, vite rejoins part les deux batteurs, Mastelotto et Tobias Ralph. Puis le reste de la bande arrivera pour nous plonger dans cet univers si particulier. Les plus anciens King Crimson sur scène ce soir ayant intégré le groupe en 1981, le set sera surtout composé de titres de la période moderne. Et se sera d'abord THRAK, qui sera revisité. Pas de titres classiques mais des chansons qui sont le prétexte à de longues impros. Tony Levin, la star du groupe et sa Chapman Stick enflamme le public. La voix de Belew, la véritable voix de Crimson depuis plus de trente ans, assure toujours autant. Comme le groupe, énorme même pour les quelques titres pré 80' ( énorme Larks' Tongues in Aspic). Les chansons du groupe mythique s'enchainent sans temps mort, parfois à six musiciens, parfois par deux trios distinct (Levin, Mastelotto, Ralph et Belew, Reuter, Click). On quitte doucement le rock, pour atteindre les contré sauvage du jazz. Le tout s'en sans rendre compte. Et tout cela est magique. Magique quand les chansons du groupe culte sont interprétées, un peu moins quand ce sont les titres solos. Mais on ne s'en plaint pas. Le public a conscience de sa chance et après plus de deux heures de découverte (et de redécouverte), l'emblématique The Court of the Crimson King résonne dans la salle conquit. Elephant Talk et Thela Hun Ginjeet de l'album Discipline, 1981 termineront le concert avec brio. Après avoir été si généreux, le groupe reviendra bien vite dans le public pour signer tous albums qu'on lui présente. Une soirée riche en émotion, qu'on ne devait pas manquer..... Un peu trop de titres des carrières solos à mon gout et peu être quelques impros un peu longues mais bon.... c'était tout de même très bon! Quand au King Crimson version 2014, aucune date Française n'est prévu... Adrian Belew - chant, guitare (ex King Crimson) Tony Levin - Chapman Stick (ex King Crimson) Pat Mastelotto- Batterie (ex King Crimson) Markus Reuter - touch guitare Julie Slick - basse Tobias Ralph- Batterie Markus Reuter Soundscape B'Boom (THRAK, 1995) THRAK (THRAK, 1995) Dinosaur (THRAK, 1995) Frame by Frame (Discipline, 1981) Sleepless (Three of a Perfect Pair, 1984) b (Adrian Belew) Neurotica (Beat, 1982) Crack in the Sky (Stick Men) Cusp (Stick Men) Larks' Tongues in Aspic, Part Two (Larks' Tongues in Aspic, 1973) (King Crimson song) (Stick Men with Adrian Belew) Three of a Perfect Pair (Three of a Perfect Pair, 1984) Matte Kudasai (Discipline, 1981) Young Lions (Adrian Belew cover) e (Adrian Belew cover) Improv on Open (Stick Men cover) Breathless (Robert Fripp cover) The Firebird Suite (Igor Stravinsky cover) One Time (THRAK, 1995) Red (Red, 1974) Indiscipline (discipline, 1981) + The Court of the Crimson King (The Court of the Crimson King, 1969) Elephant Talk (Discipline, 1981) + Thela Hun Ginjeet (Discipline, 1981)