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Procol Harum, 2 Juillet 2014, Casino de Paris

Procol Harum est suffisament rare en France pour ne pas ce permettre de rater ce concert. Alors oui, il ne reste plus grand monde de la formation qui a interpreté le légendaire "A Whiter Shade of Pale ", mais Gary Brooker, l'homme à la voix de velour, est toujours présent. Dans une salle pas tout à fait pleine, les quiquagénaires venus en nombres, attendent patiement l'arrivé de leurs héros.... Gary Brooker et son nouveau groupe... peu t'on encore les appeler Procol Harum.... Ce soir, le groupe va tenter de nous prouver qu'il est parfaitement légitime de tourner encore sous ce nom, en nous donnant ce que nous somme venu voir. Le groupe entre en scène alors que je fixe Gary, 69 ans, derrière son clavier, l'air plus vieux que jamais. Quelques mots en Français au public pour s'excuser du retard (35 minutes... tout de même!), nous disant qu'il attensait veinement un taxi... Et on commence les hostilité avec "Kaleidoscope" et là... surprise.... le groupe est bon et Mr Brooker à bien garder sa si belle voix. Entouré d'un All-Star Band (un ancien Manfred Mann Earth Band/ 10CC, un ancien If, Crawler, Bad Company et un ancien Crazy World of Arthur Brown) de qualité, les titres les plus célèbres défilent sur un rythme légèrement plus lent qu'à l'époque. Des titres légendaires comme "Homburg" mais aussi un trs bon inédit "Missing Person", énergique et plutôt récent. Comme quoi, le groupe, ou ce qu'il est reste est encore capable de créer et nous surprendre. Le rythme du concert est assez lent, prennent le temps de taquiner le public (mais ou ai-je mis les lunettes..?) ou racontant des anecdotes entre chaque titres. Puis nous avons le droit à deux titres classique: "Simple sister" et le très baroque "Grand Hotel", dans une version bien moins énorme que sur l'album de 1973. Bien sûr. Puis ce sera au tour de deux titres issus de leur dernier album, sorti il y a une décennie. "Wall Street blues" et "An old english dream" ne font absolument pas tâche dans cette set list composé pour l'essentiel de titres composé dans les 60' et 70'. Puis ce sera le fameux "Salty Dog" qui clôturera la première partie du show. C'était à prévoire, une entracte de vingt minutes pour que les vieux vident leurs poches puis nous repartons pour une deuxième partie beaucoup moins rock'n roll et qui devrait ravir les centaines de papys présent. "Whaling stories" et "Pandora's box" ne sont pas désagréables et correctement joué, et même l'amusant "Good captain Clack", sans doute improvisé aura du mal à relancer la machine. "Bringing home the bacon", "Barnyard story" me fait sombrer dans un début d'ennuie. Je ne connais pas trop ces dernier titres et même les flamboyants "Shine on brightly" et Nothing but the truth" aurons du mal à me faire revenir. Puis, à la manière de Spingsteen, Gary nous demande quel chanson nous aimerons entendre. Ce sera "A rum tale". Inconnu au bataillon. Puis ce sera le célèbre "Conquistador" d'être interpréter, et là, je retrouve le groupe énergique de la première partie. Il était temps. Il est l'heure pour le groupe de quitter la scène. Le public fait une longue Standing Ovation pour ce groupe qui est loin d'être ridicule. Pour le rappel, se sera une intro... étonnante "No woman no cry" qui se transformera en indispensable "A whiter shade of pale". Une version rallongée avec solo de guitare et un public en délire. Procol Harum a tenu sa promesse, et même si le concert était un poil trop long ( se ne sont pas les fans présents qui vont se plaindres) et un rythme parfois un peu lent ( 69 ans, tout de même), ce groupe amputé de pas mal de ces membre à gardé le potentiel de nous fasciner. Setlist: Kaleidoscope Homburg Missing Person Simple Sister Grand Hotel Wall Street Blues An Old English Dream A Salty Dog Entracte Whaling Stories Pandora's Box Good Captain Clack (a bit) Bringing Home the Bacon Barnyard Stories Shine on Brightly Nothing But the Truth A Rum Tale Conquistador Rappel A Whiter Shade of Pale (intro de No Woman No Cry ) Procol Harum: Gary Brooker : Chant, Clavier Geoff Whitehorn : Guitare (depuis 1991) Geoff Dunn: Batterie (depuis 2006) Matt Pegg: Basse (depuis 1993) Josh Philips : Orgue (depuis 1993)

FFF, Tambours du Bronx, 14 Juin 2014, Ile St Maurice, Creil

Le petit concert familiale d'été étant devenu une tradition, ma petite smala et moi-même avons décidés de nous diriger vers Creil pour un après-midi qui s'annonce coloré. Au programme, Les tambours du Bronx et la reformation de FFF. Puis Amadou et Mariam, mais ça, très peu pour moi (et surtout trop tard pour les gosses). Nous arrivons donc vers 17 Heures 40 au son des Tambours... merde! Alors que nous nous dirigeons vers le son si caractéristique, une voix hurle dans un micro ...."Alors les mecs... plus que quinze minutes alors faite du bruit....!!!!" Ceux qui ont fait la première partie de Page & Plant, qui ont joué avec Killing Joke, Sepultura et... les frères Morvant sont devant nous, sur scène. Ils sont une petite vingtaine, en demi cercle, tambourinant sur leurs bidons en rythme (Oui, je sais, c'est le principe du groupe)! Un son primitif qui fait dresser les poils des bras et fait onduler la tête mécaniquement. Nous n'assistons qu'à une vingtaine de minutes du show. Mes filles ne sont pas convaincus, mais à 2 et 5 ans, je ne leur en veux pas trop. Les bidons finiront dans la foule avec sans doute une tonne de baguettes cassées. Un truc à voir absolument.... mais sans les gosses! En attendant le retour triomphale de FFF sur scène, chacun s'occupe comme il peu. Ma fille de deux ans squatte avec une bande de rasta, visiblement ravi de cette drôle de rencontre. Une bonne demie heure plus tard, FFF arrive enfin. Le groupe de Funk/Rock... des années 90' n'a pas l'air d'avoir tant changé. Et en quelques secondes, c'est l'explosion, un déluge d'énergie qui met le feu à l'ile. Tout le monde dansent et je surprend mes filles, dansant comme des dératés sur des titres phare comme "Le pire et le meilleur" (il ne leur aura pas fallut beaucoup de temps). Il faut dire que leur bonne humeur pour aborder des sujets plus ou moins grave est communicative. Et l'ajout d'une section cuivre ( 2 trombones) rend le tout encore plus dansant. Même si certains discours peuvent nous paraitre un peu vieillot (quoi que... pas grand chose n'a changé finalement) le groupe tiens plus que la route et reprenne exactement ou ils s'étaient arrêté. En espérant que cette série de concerts ne soit que le début de la résurrection du groupe... en attendant, le public de toute les couleurs bouge en rythme, et hurle à plein poumon à la question du chanteur "Est-ce que vous êtes vivants?". Cette phrase sera d'ailleurs très bien retenu par ma fille, qui nous la ressortira environ douze milles fois (à peu prés). Le concert se termine par un public heureux et des musiciens en sueurs.... retour réussit pour des revenant qui nous avait bien manqués. FFF: Marco Prince: Chant Nicolas Baby: Basse Yarol Poupaud: Guitare Krichou Montieux: Batterie Felix, Hervé: Clavier Paddy Sherlock: Trombone Adélaïde Songeons: Trombone Setlist: 01 02 Silver groover 03 Le pire et le meilleur 04 Niggalize it 05 Act Up 06 Stone to the bone 07 Morphée 08 AC2N 09 Barbès

Blue Coupe, 13 Juin 2014, Forum de Vaureal

Ce soir, les Quireboys sont de retour en France et vraiment, j'en ai plutôt rien à foutre. Une fois n'est pas coutume, c'est la première partie que je suis venu voir ce soir et ça promet d'être un grand moment. Blue Coupe, ou l'association de deux ex Blue Oyster Cult et d'un Alice Cooper Group arrive sur scène. Les frères Bouchard sont plutôt bien conservés. Albert, le batteur et son sourire éternel, Joe, l'ex bassiste devenu guitariste et chanteur, assure le rôle de leader de la nouvelle formation. Et Dennis Dunaway, le bassiste d'Alice Cooper à l'époque ou celui-ci était encore le nom du groupe. Nos trois gars investissent la scène et attaque par un "Under My Wheels" de l'album Killer. Je ne sais pas si je suis réellement objectif, mais le groupe qui est en face de mois déchire un max. Les chansons sont magistralement interprétées par un power trio plutôt étonnant. "Cities on Flame", chanté par Albert; chanson que j'ai écouté tant de fois adolescent, résonne et ma peau frisonne. Le moment est magique; bien plus que lors du concert du VRAI Blue Oyster Cult vu en 2008 à Dunkerque. Pas de Light Show démesuré, pas de scène énorme et pas beaucoup de budget; juste 3 types heureux d'être là. No More Mr. Nice Guy et toute la salle s'en donne à cœur joie. Joe Bouchard fait un très grand boulot au chant, remplaçant dignement Cooper, Bloom et Dharma. "Everybody Goes Insane", premier titre de leur propre album et première découverte. Et oui, Blue Coupe n'est pas qu'un simple groupe de reprises comme tant d'autre. Leurs deux albums "Tornado On Tracks" et "Million Miles More" on même été encensés par les critiques. Petit moment de nostalgie avec le génial "Burnin' For You" toujours aussi percutant, puis se sera "Hallow's Grave" et "You (Like Vampires)", les titres phares de leurs deux albums. Ces nouvelles chansons colle très bien à leur style et ne donne pas l'impression d'être simplement anecdotiques. "Astronomy", "I'm Eighteene" et "Godzilla", le tiercé gagnant, ou quinze minutes de pur bonheur qui nous emmènent dangereusement vers la fin inévitable de cette première partie. "School's Out" sera l'inévitable dernier titre d'Alice Cooper qui verra monter sur scène un certain Pascal, ami Frenchy de Dennis Dunaway, au chant. Et pour finir la soirée en beauté, l'inégalable "(Don't Fear) The Reaper" avec Monsieur Jean-Lou Kalinowski (Shakin' Street) à la cloche à Vache... tout un programme. C'est une ovation qui attend les Blue Coupe. Un salut sincère, des applaudissements du tonnerre et nos trois gars rejoigne le public pour signer tous ce qui se présente sous leurs mains.... Très bonne soirée qui ....quoi... la soirée n'est pas terminé.... Je reste pas curiosité voir les Quireboys qui attirent pas mal de monde. Le stéréotype des groupes de métals deq années 80'. Un peu à la Gun's. Spike, le chanteur, mène la barque depuis le début du groupe et ne semble pas avoir été marqué par les années qui passent. Leur show est de qualité et les fans en redemande. Ce n'est pas trop ma tasse de thé mais il faut reconnaitre que la machine bien rodé reste impressionnante.... pas déçus d'être resté finalement! The Quireboys: Spike - vocals (1984-1993, 1995, 2001-present) Guy Griffin - guitar (1984-1993, 1995, 2001-present) Paul Guerin - guitar Keith Weir - keyboards Pip Mailing - Drums Nick Mailing - Bass setlist: Black Mariah Too Much of a Good Thing Misled Play Video There She Goes Again This Is Rock 'N' Roll Mona Lisa Smiled 27 Years I Don't Love You Anymore Tramps and Thieves Hey You Mother Mary Sweet Mary Ann Beautiful Curse Chain Smokin' 7 O'Clock Rappel Sex Party Blue Coupe Joe Bouchard: Guitare, Chant Albert Bouchard: Batterie, Chant Dennis Dunaway: Basse + Pascal Bernot - chant sur School's Out Jean-Lou Kalinowski - Cowbell sur (Don't Fear) the Reaper setlist: Under My Wheels Cities on Flame No More Mr. Nice Guy Everybody Goes Insane Burnin' For You Hallow's Grave You (Like Vampires) Astronomy I'm Eighteen Godzilla School's Out + (Don't Fear) The Reaper

Yes, 13 mai 2014, Grand Rex, Paris

AHHHH Yes!!! le groupe mythique est de retour dans la capital. En attendant la sorti de leur dernier album, j'ai décidé de découvrir le groupe dans cette splendide salle qu'est le Grand Rex, dans une formation proche de l'album Drama, qui marqua la séparation du groupe. Une salle sublime pour un groupe.... mégalo..? Oui bon, je ne porte pas Yes dans mon cœur. Pour moi, ce groupe représente tout ce que le rock progressif pouvait avoir de détestable. Un groupe de grosse tête, avec des titres à rallonges et des chansons aussi indigeste que Owner of the Lonely Heart. Et pourtant, c'est avec surprise que j'ai redécouvert la discographie pré-Owner of the Lonely Heart. Ce n'est pas ce que je préfère, mais quelques titres (voir quelques albums) des seventies valent vraiment le détour. Sa tombe bien, ce soir, le groupe nous propose trois de ses albums "cultes". "The Yes Album" de 1971, "Close to the Edge" de 1972 et "Going for the one" de 1977. Le groupe fait son apparition peu après 20h00 et attaque par "Close to the Edge", album que je n'ai pas eu l'occasion de bien écouter. Et, quand on ne connait pas les chansons d'un groupe de rock progressif, le show devient une véritable épreuve. Sur scène, les musiciens ne semblent pas avoir vieillis. Nos quatre vétérans friment toujours autant avec leurs instruments, tout en gardant la sonorité de l'époque. J'attend patiemment l'interprétation du prochain album pour me faire vraiment une opinion. Quelques quarante minutes plus tard, c'est Going for the One qui retenti dans la salle. Le nouveau chanteur est plutôt proche d'Anderson, bien que certains titres soit un brin trop aigües. Je prend plaisir à écouter l'interprétation un peu trop parfaite de cet album. Très propre, très net, aucune fausses notes et aucune d'improvisation. Le rock progressif comme je me l'était imaginé. Un show plaisant ou les musiciens font une démonstration de leurs talents devant un public plutôt mort. Sauf mon voisin de droite qui est visiblement fan et qui trépigne littéralement sur son siège. Bordel, j'ai envie de lui foutre une baffe et de lui dire de bien se tenir. Sur scène, les titres s'enchainent sans surprise et j'attend le moment ou le show prendra une autre dimension. C'est bien joué, c'est magnifique, c'est inespéré après une carrière de près de quarante ans.... mais putain.... ce show est glacial. Le musicien Geoff Downes, derrière ses neuf claviers, résume plutôt bien se que je pense du groupe. Un groupe talentueux mais prétentieux. Bref, alors que "Going For the One" se termine, la salle se rallume pour une entracte de vingt minutes. pour moi, ce moment aurait été l'idéal pour une fin de concert. 2H50 de show, c'est quand même long. Les vingt minutes s'égraine puis le groupe remonte pour ce qui sera le temps fort du concert. "The Yes album" débute alors. Toujours sans fautes, j'ai l'impression d'écouter l'album sur ma platine. Même Clap, pièce musical d'une haute technicité est joué à la perfection par Steve Howe, plus en forme que jamais. Le concert s'achève après trois albums rejoués, et non revisités. En rappel, ce sera Roundabout, titre acclamé et pourtant, je ne le connais pas. 2H50 plus tard, le show se termine comme prévu. Le public parait ravi. Moi, je suis également satisfait de ce que j'ai écouté. Mais cela ne me fera pas changer d'avis sur ce groupe. Chris Squire – basse , chœurs (1968–1981, depuis 1982) Steve Howe – guitare, chœurs (1970–1981, 1990–1992, depuis 1995) Alan White – Batterie, chœurs (1972–1981, depuis 1982) Geoff Downes – claviers (1980–1981, depuis 2011) Jon Davison – chant, guitare, tambourin (depuis 2012) Close to the Edge And You and I Siberian Khatru Going For The One Turn of the Century Parallels Wonderous Stories Awaken Yours Is No Disgrace Clap Starship Trooper I've Seen All Good People A Venture Perpetual Change Rappel Roundabout

Shakin'Street, Pacific Rock, 25 Avril 2014, Cergy

Ha... Shakin Street, voila un groupe que j'ai toujours connu de nom, mais dont je ne me suis jamais intéressé. Peu être trop de stéréotypes à leur sujet... je ne sais pas. Et c'est grâce à mon intêret pour Black Sabbath et surtout pour Blue Oyster Cult que ma curiosité à été relancés. En effet, le groupe assurait les premières parties de ses deux groupes de légendes et leur nom revenait sans cesse quand je lisais des comptes rendues de concert vers la fin des 70'. Et quoi d'autre de plus intéressant qu'un concert GRATUIT pour les découvrir. Après avoir acheté la bière de rigueur pour avoir accès à la salle, je m'installe à quelques mètre de la scène, alors que le groupe de reprise "Heavy Rotation" nous balance quelques standards de Hard Rock en tout genre. Parfait pour commencer la soirée. Puis, le groupe phare de la soirée fait son entrée. Apparement, ce n'est pas la grande forme pour pas mal de musiciens, qui on une grosse crève. Se sera la cas, hélas, de Fabienne, chanteuse charismatique du groupe. Ce n'est pas grave, l'ambiance est plutôt bon enfant et les encouragements font le reste. Même si le groupe tâtonne un peu au départ, le rythme de croisière est vite trouvé. Ce groupe, qui reviens de loin, nous donne une bonne leçon de Rock'n Roll. Sabordé par son propre fondateur au début des 80', le groupe (dont a débuté Bertignac et Corine Morienneau de Téléphone) est revenu de manière inespéré 25 ans plus tard puis, pour un retour durable dès 2008. Bien sûr, du groupe original, il ne reste que Fabienne au chant, et Jean-Lou à la Batterie, mais les remplaçants ne sont pas des novices. Fred Guillemet à la basse, ancien membre de Trust et Warning ; le guitariste Olivier Spitzer des Satan Joker et Phil Kalfon à la rythmique depuis 2007. Du beau monde dont l'absence du troisième guitariste ne se fait pas trop sentir. Ross the Boss, de Manowar, doit compléter la composition, mais pour cette mini-tournée, l'Américain ne c'est donc pas déplacé. Les titres du groupes s'enchainent et une légion de véritables fans se charge de mettre le feu dans la fosse. Une caméra de télé sillonne la foule. Tracks, l'émission d'Arte, consacre un sujet aux revenants. Car cette tournée n'est pas qu'un pretexte pour remettre le couvert et se tirer avec le tiroir caisse, le groupe sort, en effet, un nouvel album "Psychic". Et le groupe ne se privera pas de nous balancer de nouvelles chansons issu de cet album, mélanger à des titres de la période classique. Les fans accepte sans bronché et secoue leur céllulite au rythme de Jean-Lou, et au solo des deux guitaristes talentueux. Fabienne, quant à elle, a garder sa grâce et sa beauté. Et c'est elle, la véritable reine de la soirée, et quand le concert se termine, tout le monde attend le moment ou la dame reviendra dans la salle, adressant quelques mots et signant à tour de bras des tonnes d'exemplaires du dernier albums. Une très bonne découverte ce soir à Cergy, ou il fallait, incontestablement y être. Heavy Rotation: Fred "Metalking" Basse/chant Arno "Arny Hawks" Guitare/chant Robin "Rob L" Guitare/chant steven "steveknot-locomosteve" Batterie Shakin Street Fabienne Shine -chant, Harmonica (membre depuis 1975) Jean-Lou Kalinowski (membre depuis 1975) Phil Kalfon - Guitare (membre depuis 2007) Fred Guillement - Basse (ex Trust, ex Warning) (membre depuis 2008) Olivier Spitzer - Guitare ( Satan Joker) (membre depuis 2012)

John Mayall, Traverse de Cléon, 16 Mars 2014

Un dimanche soir en Normandie, dans la superbe salle de Cléon près de Rouen. Après avoir gagné une place à un concours sur le net, j'ai rendez-vous avec un monument du blues. On le surnomme le "Grandfather of British Blues". John Mayall est de retour après son concert triomphal dans cette même salle il y a six ans. Il est 16 heures ce dimanche quand j'arrive enfin devant cette fameuse salle que j'affectionne tant. Après un mal entendu de près de quinze minutes, la guichetière trouve enfin ma place. Et là, devant moi, John Mayall himself tiens lui-même son stand. Serais-je le seul à l'avoir reconnu. Sa signature sur mon "Looking Back" et me voila dans la salle, alors que la première partie débute à l'instant. Il s'agit de Rag mama Rag, duo qui explore à leur manière le coté sombre des années 30 en Amérique. Ashley, le monsieur, joue de sa Dobro en tapant sur sa Valise à Rythme. Deborah, quant à elle, agite ses doigts agiles le long de sa Washboard, quand elle ne se saisit pas de son Harmonica. Tout les deux, ils revisitent le Blues du delta du Mississippi, le Ragtime et nous livrent une version authentique et riche en couleur. Une pure merveille de simplicité. Espéront que la deuxième partie soit aussi intéressante. Intéréssante surement, mais pas aussi surprenant. Je connais Mayall depuis son dernier concert ici même en 2008, ou il s'était produit avec son groupe légendaire, les Bluesbreakers. Aujourd'hui, c'est avec son nouveau groupe que le monsieur investi la scène. Et dès le premier morceau, on s'aperçoit que c'est du, lourd. Mayall, derrière son clavier, est épaulé par Greg Rzab, l'un des ex bassiste du Buddy Guy Band, Rocky Athas, ex Black Oak Arkansas et du batteur Jay Davenport. Un groupe de stars qui nous livrera un set composé de standards du Blues comme Dirty Water, mais aussi de quelques perles du maître, comme ce All Your Love, de la période Clapton. Les musiciens sont énormes et je reste admiratif devant un Rocky Athas qui, pour l'anecdote, se retrouve sans mediator et ce, dès la seconde chanson. Se sera finalement un mec du public qui lui en cédera un. L'ambiance est plutôt bon enfant et, même si le public est conquit d'avance, la bande nous offre ce qu'il ont de meilleur. Les standards s'enchainent et, que ce soit derrière son clavier, à l'harmonica ou à la gratte, le vieux tient encore la route.... même à 80 balais. Car oui, nous fêtons avec lui ses 80 ans, dont une bonne cinquantaine au service du Blues. Et du Rock. Lui, qui a lancé Clapton, Mick Taylor, Peter Green, Mick Fleetwood, Walter Trout, Coco Montoya..... est devant moi et nous la joue sans fioritures, ni superflus. Les musiciens font plus qu'épaulé simplement Mayall, ils se complètent et forme un tout qui ne m'avais pas marqué lors de son précédent concert en 2008. Peu être se bonifie -t'il avec le temps, lui, qui a toujours sût s'entourer des meilleurs. Après 90 minutes d'un concert, sans surprise certes, mais avec tant de sincérité, le groupe quitte la scène ( Après que Rocky ai rendu le médiator au monsieur) et retrouvera son public dans la salle, signant tout ce qu'on leur présente sous la mains. Une technicité, une simplicité, une proximité que Mayall et son groupe a toujours cultivé, et qui impressionne toujours autant. 1ere partie : Rag mama Rag: Ashley Dow - Chant, guitare, Dobro Deborah Dow- Harmonica, Washboard, choeurs John Mayall - chant, guitare, clavier Rocky Athas - guitare Jay Davenport- batterie Greg Rzab - basse

Vanilla Fudge, Divan du Monde, Paris, 14 Mars 2014

Réunion d'anciens combattants ce soir, au divan du monde. La dernière fois, c'était pour le grand Wilko Johnson, que l'on disait mourant. Ce soir, c'est le énième retours d'un groupe culte des 70', à la composition quasi-complète : Vanilla Fudge, qui n'a pas joué en France depuis..... bien longtemps. Amputé de son bassiste légendaire (Tim Bogeart), le groupe continuer à explorer le rock avec des reprises toujours aussi surprenantes. 20H30, le concert débute avec le traditionnel "Ticket To Ride", reprise de "on sait qui!". Martell est devenu obèse et sa voix est devenu beaucoup plus hésitante que celle de Stein, qui, logé derrière son synthé, sera le véritable leader. Mais en ce qui concerne l'âme et l'énergie du groupe, alors, il faut ce tourner vers Carmine Appice, véritable bête de scène qui semble être éternel. Le bassiste replaçant (depuis 12 ans), Pete Bremy, fait correctement son job, son sourire toujours affiché sur son visage. Il remplace ce même Bogeart au sein du légendaire groupe Cactus, groupe formé; entre autre, par un certain Carmine Appice. Chaques reprises est jouées son un tempo différent, ce qui peu rendre les chansons difficilement identifiables... c'est le crédo, le but du groupe depuis près de 50 ans! Et pour commencer, c'est la quasi intégralité de leur album éponyme qui est joué. Sans grande folie, le groupe egraine ces reprises suprenantes. Après celle des Beatles, "People Get Ready"de Curtis Mayfield puis le légendaire "She's not There" des Zombies. Un "Bang Bang" de Sonny and Cher enchainé, non sans quelques anecdotes raconté par Stein, entre chaques chansons. Le tempo général des chansons est bien plus lent et ce qui est génial pour certains titres est déroutant pour d'autres. Les chansons connus resterons toujours plus compliqué à reprendre. Ainsi, " Illusions Of My Childhood " et " Take Me for a Little While" nous sembleront beaucoup plus légitime que la reprise d'Eleanor Rigby. Le suite sera une succession, un best of de leur carrière, datant toute de la fin des 60'. Et heureusement, quand on pense que le groupe à enregistrer un album reprenant.....N'Sync et Backstreet Boys dans les années 2000..... ça casse le mythe. Good Good Livin' en mode moins énervé que l'original, les méconnus Time machine/Some Velvet Morning sont enchainé à la génial chanson de Donovan.... en mode inquiètant : Season of the Witch. Enorme. Shotgun, chanson de la Motown, et ponctué par le fameux solo de Batterie de Carmine. Décoiffant. Rien que pour cela, je suis heureux d'être ici ce soir. Le concert se terminera par un Dazed and Confused fidèle à leur version, mais beaucoup moins jouissive que celle des Zeppelin, ou même que celle des Yardbirds. Le rappel finira cette soirée en beauté. You Keep Me Hangin' On, est l'une des rares reprises d'un titre méga connus surpassant l'original (à mon avis!). Enorme. Le groupe se retire, mais Vince Martell reste sur scene, distribuant ses médiators. Sympa. Le reste du groupe reviendra bientôt dans la salle, signant affiches, albums et tout ce qu'on leur présente sous la mains. Ce concert ne fut pas exceptionnel. L'énergie brut, un semblant de folie et d'improvisation manquait cruellement au show, mais malgrés cela, cette nuit fut rendu magique par la proximité des membres du groupe, une setlist convaincante et une atmosphere qui sentait bon la nostalgie et le vieux rock comme on n'en fait plus. Mark Stein –Chant, Clavier Vince Martell – guitare, chant Carmine Appice – Batterie, chant Pete Bremy – basse, choeurs Setlist: Intro Ticket to Ride People Get Ready She's Not There Bang Bang Illusions Of My Childhood Take Me for a Little While Eleanor Rigby Break Song Good Good Livin' Time machine Some Velvet Morning Season of the Witch Shotgun - solo Batterie Dazed and Confused + You Keep Me Hangin' On