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Le Rock dans tous ses Etats, Hyppodrome d'Evreux, 18 Juin 2002



Pour mon premier festival de l'année (et mon premier festoche tout court), j'ai décidé de me rendre à Evreux, pour la 19ème Edition du Rock Dans Tous Ses Etats. La route a été bonne même si les indications pour trouver l'hyppodrome étaient un peu foireuses. Arrivé sur place, et aprés une longue marche, J'arrive devant la scène A ou se temine le set d'Amadou et Mariam. Je regarde les cinq dernières minutes de leur concert puis déménage vers la scène B ou se produira un groupe de hurleurs, The Music. C'est LE groupe anglais du moment. Une voix haut perché, des musiciens doués et des chansons rock qui se retiennent trés bien (comme le génial "People") le groupe a tout compris.
Sur la scène A, c'est tout autre chose qui arrive. Les Mardi Gras Brass Band débarque sur scène. Cette fanfare germanique composé d'une dizaine de membres arrivent vers 19 heures, et c'est tout l'hyppodrome qui s'embrase. La bonne humeur, qui est toujours présente, s'affiche sur les sourires du public. Une préstation haut en couleur. A contempler avec un bon demie.
Fin du spectacle traditionnel Bavarois et retour à la scene B, pour un groupe qui n'était pas prévu au programme. And You Will Know Us By The Trail Of Dead, Remplaçe les Thievery Corporation. Ce groupe américain aux guitares saturées, fait penser au Who des débuts. Le groupe est composé de deux chanteurs. L'un semble faire des chansons rock mélodique, quant à l'autre, c'est de la violence pur, et parfois simpliste.
C'est tout de même est trés bon groupe à voir impérativement en live. A la fin de leur préstation, les musicos casserons leur guitares, ... comme au bon vieu temps.
Retour à la scène A ou le trés attendu Joseph Arthur fait son entré. Ressemblant vaguement à John Lennon habillé en cowboy, le type n'a pas l'air trés impressionnant. Armé d'une simple guitare electro-accoustique et de pédales étranges, l'américain samplera directement ses notes, des rthymes, obtenue en frappant le bois de son instrument et en y grattant séchement les cordes; Le resultat est spectaculaire et saisissant. Les mélodies folk obtenue sont douce et belle, faisant pensez à du Neil young. Pendant un bon quart d'heure, l'homme sera seul, et nous éblouira. Puis son groupe entrera en scène et une autre facette de Joseph Arthur éclatera au public. Un artiste à découvrir absolument. Surtout en live.
Retour à la scene B ou Kid Loco fait son show. J'en profite pour allez manger un bout. Un bon Kebeb made in Evreux et une bonne bière. La boisson officiel.
Une fois revenu de mon petit tour des stands, Kid loco a cessé de jouer et Tiken Jah Fakoly, la nouvelle star du reggae Ivorien arrive avec son groupe. J'en profite pour m'eclipser et voir se qu'il y a au "Banana Club", troisième scène qui acceuille des DJs et leurs houses. Je reste la, à écouter un poil et à zieuter le DJ en question. Du Nirvana à la sauce DJ? résonne. Terrible.
Je ne m'attarde pas car ça me monte vite au crâne.
Je sort du chapiteau, le concert de Tiken est presque terminé et je me dirige vers la scene B ou joura un groupe trés attendu lui aussi. The Bellrays. Il est déja 22 h 45 quant la chanteuse, Lisa Kekaula, avec sa coupe afro et sa robe qui fait parfaitement ressortir ses rondeurs, débarque avec ses compagnons de route. Un sourire toujours à ses lèvres contrairement au guitariste qui à l'air de s'emmerder au plus haut point. Mais ce n'est pas grave. Lisa enchaine les chansons rock, punk, de sa voix blues-soul. Aucun temps mort. Impressionnant. C'est vraiment eux les stars du festival. La voix de Lisa (mélange savament dosé de Tina Turner et d' Aretha Franklin) qui hurle, les guitares qui résonnent et me font pensez à du MC5 de la vieille époque, à du Tina survitaminé. Le show sera bien trop court. On s'en ai pris plein la gueule, et on voudrais tellement en reprendre.
Mais le groupe s'éclipse et c'est au tour de Noir Désir de prendre possession de la scène A. Il fait completement nuit maintenant et la fatigue me ronge. Bertrand cantat entre sur scène avec ses trois potes.
Le public est trés chaud. Le groupe, beaucoup moins. Les bordelais délaisserons une grande partie du public en ne jouant que trés peu les tubes tant attendu. Depuis prés de deux ans, Noir désir a changé totalement de registre. Ce n'est plus le rock bruillant mais sympa de 666.667 club, mais le rock cérébrale et intimiste "des visages et des figures". Le chanteur; immobile, récitant ces chansons d'une voix monocorde. Il y aura quant même quelques chansons de l'ancien album, histoire de contenter une partie du public, mais visiblement, noir dez' est passé à autre chose. Dommage. Ce show m'a endormie alors que je comptait dessus pour retrouver ma patate.
Dommage.
Le dernier concert, sur la scène B, Big Boss Man, nous donne un peu d'énergie. Mais il est trop tard, je suis rinçé. Je les regarde pendants un petit quart d'heure puis, trop fatigué et mort de froid, je retrouve ma 205 ou une longue route m'attend.

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