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Le Rock dans tous ses Etats, Hyppodrome d'Evreux, 25 juin 2005


16 Heure 30. Aprés moultes péripéties, nous arrivons (à la bourre) à la 22eme édition du Rock dans tous ses états. Le festival a bien commencé depuis une bonne heure, et le retard nous a fait rater un bon groupe de rock, Black Mountain... tant pis!
Nous arrivons donc au milieu du set de Loïc Lantoine, un ancien de "Mon coté Punk. Sa voix rauque nous balance ses chansons original, plein d'humour, mais franchement, ça ne nous botte pas trop. Accompagné d'un contrebassiste, les textes de Loïc Lantoine séduirons une bonne partie du public.
17 Heure. Nous nous dirigeons vers la scène A, qui reste désésperement vide. Morgan Héritage ne viendra pas, et aucun groupe pour les remplacer... Ce n'est pas grave, nous nous dirigeons vers la Papamobile, la troisième scène en plein air (et oui, la banana club n'existe plus) ou un groupe local se produit. Il sagit d'Améthyste, un quatuor dirigé par une trés bonne chanteuse, guitariste. Le tout ressemble à du Sonic Youth survitaminé. Il y a foule et de veritables pogos on lieu devant la scène. Le groupe est ravi. Mes potes et moi nous perdons de vu. C'est pas grave, Rendez-vous devant la scène B pour le prochain concert.
Il n'est pas tout à fait 17 heure 30 quand je retrouve finalement mes potes, assis auprés de jeunes assoifés. Alors que la scène A est toujours déserte et que les cocorosie n'on pas commencé à miauler, je fait connaisissance avec ce groupe de jeune et avec une jeune fille sympa... . Pendant tout le set de Cocorosie, j'essairai vainement de tenter une approche... mais que dalle. Malgrés l'ambiance que nous offre les deux jeunes interprétes du groupes, mélange de douces voix, de harpe, piano, harmonica, de douces mélodies qui nous entrainnent dans de beaux rêves. Rien n'y a fait. La loose. Merci quand même pour le coup d'orangina-vodka, emporter en douce dans leur sac à d'eau. Le temps se gatte, mais sa rafraichi toujours.
Aprés cette amicale rencontre et un concert des Cocorosie survolé de trés loin, c'est au tour des remplacants de Cake de faire leur entrés. Il sagit des The Bravery, LE groupe du moment (c'est eux qui on assuré la première partie de U2). Un concert simple, autour de musicos un peu kitch (dont le chanteur ressemble à Morrisey), qui à l'avantage de faire rameute le public qui commence vraiment à prendre forme. Un concert de qualité mais qui ne nous laissera pas un grand souvenir.
Retour sur la scène B avec les "Balkan Beat Box" qui nous innonde d'une musique joyeuse, festive. Sur scène, ça bouge dans tout les sens. Leur musique, agrementé de cuivres est riche et varié. Vraiment sympa, mais nous décidons de nous diriger vers le stand Kebab car la faim nous tiraille et regardons la fin du concert depuis les stands.
Le grand moment arrive et la tête d'affiche, le groupe rock du mois, Ghinzu arrive, en costards, sur la musique de Star Wars, l'air détendu. La set list est sans surprise, et commence avec le classique Blow. Nous, qui sommes au premier rang, nous en prennons plein la gueule. De la guitare saturé au synthé vaguement retro, les chansons de Ghinzu donne une consistance bien rock à l'ensemble du concert. Jusqu'au tube que tout le monde attend "Do you read me". Le public en redemande. Des pogos eclatent un peu partout et des dizaines de jeunes gens sont portés par le public. Une ambiance et une atmosphère génial.
Retour sur la ccéne B, il est à peu prés 21 heure quand le groupe Devandra Banhart Band, composé de six membres, entre en scène. Je regarderais le concert de loin, installé au premier rang de la scène A, attendant le prochain groupe. Je connaissait de nom ce Devandra Banhart mais j'ai été sur le cul en voyant arrivé de vrai hippies comme avant. Les chansons, résolument folk, sont portés par la voix majestueuse de son interprète, assis sur un tabouret, la guitare sèche sur les genoux, nous livrant sa cargaison de chansons (dont la reprise That thing de Lauryn Hill) époustouflantes . Un grand moment "Peace and Love" comme devait le vivre nos parents.
22h10 et arrivé de la grosse tête d'affiche: Garbage. Trés vite nous somme écrasé contre les barrières de sécurité, mais ce n'est pas grave, la belle Shirley, en tenue de maîtresse SM, nous remonte le moral de sa présence. Le temps se gatte (la pluie nous à epargné jusqu'alors) quant la guitare résonne. Ce sera Queer, single issus de leur premier album. Le public deviens fou. On sent dans notre dos, toute la poussée de milliers de fans venus admirer la belle. Accorché à la barrière, au premier rang, je tente un retourner pour voir l'ampleur de la chose, mais c'est impossible. C'est pas grave, mon regard ne décollera pas de Shirley. Les anciens tubes tant attendus (Stupid Girl, Supervixen, Not my idea, I Think I'm Paranoid...) seront mélanger aux moins reussit nouveaux morceaux issu de le dernier album "Bleed like me". Le groupe repartira, non sans nous avoir livré deux rappels, et avec quelques sous-vetement jeté par une foule au bord de l'émeute.
Totalement claqué d'avoir bataillé pour garder ma place lors du précédant concert, nous regardons assis tranquillement dans l'herbe et à cinquante mètres de la scène, le groupe Blonde Redhead, qui sera le dernier groupe à investir la scène B. Leur concert ne me laissera pas une traçe indélébile dans la mémoire, sans doute dû à mon état. Je garderais le souvenir de bon musicos , dans une ambiance tranquille, bien venu aprés l'effort de Garbage et la folie qui nous attend de celui de Ska-P.
Les espagnol de Ska-P, que tout le monde attend (sauf nous, qui ne connaissont pas grand chose de ce groupe) arrive sous un tenerre d'applaudissements. De grande banderoles sont levées. La foule est déja bien compact. Nous essayons de nous faufiler dans la masse et au bout de quelques minutes, nous nous encrons à moins d'une dizaine de mètres de la scène. Le programme est simple, des joyeux lurons nous balance leur ska sur des paroles contestaire et un brin démago. C'est leur tournée d'adieux, alors, c'est le pretexte de plus pour faire la fête. Chaque chansons sera mise en scène pas des déguisements, sympa, mais je crois que le concert est surtout déstiné aux p'tits jeune. Je ne suis pas vieux mais il me semble que le set est idéal pour les étudiants de fac, toujours en grève et opposé à tout, les ados et les jeunes gens qui se recherche et se rebelle. Ou alors, il faut apprécier le set au 3eme degrés. C'est ce que je fais. "Legalisaciòn" sera LE morceau de la soirée. Ska-P a incontestablement reussi à embraser la foule et a eu le mérite de rapprocher les festivaliés, dans la joie et la bonne humeur.
Ce 22eme festival nous aura, cette fois encore, fait découvrir de trés bon groupes, dans une atmosphère des plus chaleureuse. Merci et à l'année prochaine.

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