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Alain Bashung, Elysée Montmartre, 8 Décembre 2008




Elysée Montmartre, 7 décembre. Pour mon dernier concert de l'année, j'ai décidé de voir un grand monsieur, dans l'une des plus belle salle de Paris. Il fait franchement froid dehors et, à 19 heures, la fils d'attente s'allonge sur une centaine de mêtres. Arrivé dans la salle, et aprés avoir minutieusement choisis une place assez proche des toilettes au cas où ma femme, enceinte, ai quelques soucis, la première partie débute. Il sagit d'un jeune chanteur français, Sammy Decoster, accompagné d'un contrebassiste. Le public, venu pour bashung, n'est pas tres récéptif et le jeune chanteur repartira sous quelques timides applaudissements.
20H40 et le groupe arrive. Les musicos semble assez détendu mais plutôt concentrés. Puis, arrive le chanteur, sous un tonnerre d'applaudissements. Habillé d'un costume sombre, sous un grand chapeau et des lunettes noires , Bashung semble, en effet, trés malade. Nous ne savons pas de tout à quoi nous attendre. A t'il gardé sa voix ou serai-ce un concert sans intêret, à part de voir agoniser l'une de mes idoles.
"Bienvenue pour ce cinquième rendez-vous dominical" nous lançe t'il d'une voix basse et tramblante.
Puis aprés quelques paroles de politesse prononcé avec beaucoup de douleur, les premières notes de "Comme un lego" résonnent. C'est alain qui se charge de la guitare.
Et la magie opère. Le chanteur n'a rien perdu de sa voix, au contraire. Celle-ci est crystaline, nette, impeccable. Les musiciens sont en harmonie avec le chanteur.
"Je t'es manqué", "Hier à Sousse". Les titres du dernier album s'enchainent parfaitement.
L'orchestration est parfaite.
Littérallement porté par la musique, Alain nous donnera le meilleur de lui-même et 90 minutes merveilleuse. Mélangeant poésie, grace, rock et beauté simple. Sans tomber dans une tristesse trop façile.
Quelques pas de danse, fébrile, comme un équilibriste sur un fils de soie (Légère éclaircie), voix révolté et puissante sur Samuel Hall, frissons lors de l'envoutant "Venus", la mélancolie "J'passe pour une caravane".
Aprés un set bien remplis, Alain nous interprete une tres belle version de "
Everybody's Talkin'" d'Harry Nilsson. Merveilleux.
Puis il enchainera sur une reprise du Zim, "Blowin' in the wind" parfaitement enchainé au tube "Osez Joséphine".
Aprés un dernier "Fantaise Militaire", le Bashung quitte la scene, pour revenir presque immediatement pour quatre rappels, dont un duo avec sa femme Chloe Mons (To Bill) et son autre tube "Vertige de l'amour".
Alain Bashung nous quittera aprés un "Malaxe" bien senti. il remercira ses musiciens, son staff, « et surtout vous, merci de m'avoir permis de chanter pour vous», s'adressant au public emu. Dignement, avec une élégance rare, le chanteur quitte la scene, accompagné de ses musiciens.
Doucement, les lumières se rallumes; alors apparait un public completement boulversé par une telle intensité.




Set list :

Comme un lego
Je t'ai manqué
Hier à Sousse
Volontaire
Mes prisons
Samuel Hall
Vénus
La nuit je mens
Je tuerai la pianiste
Légère éclaircie
Mes bras
À perte de vue
Happe
J'passe pour une caravane
Everybody's Talkin'
Blowin' in the Wind/ Osez Joséphine
Fantaisie militaire


RAPPEL


Madame rêve
To Bill (avec Chloé Mons)
Vertige de l'amour
Malaxe

1ère partie: Sammy Decoster

Alain Bashung - chant, guitare, harmonica
Yann Péchin - guitare
Arnaud Dieterlen - batterie
Bobby Jocky - basse
Jean-François Assy - violoncelle
Chloé Mons - chant sur To Bill

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