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Black Minou, Bus Palladium, Paris, 16 Mai 2013

Une fois n'est pas coutume, ce soir, je ne passe pas ma soirée avec un groupe ayant fait Woodstock, ni même avec l'ultime survivant d'un band disparut depuis des décennies. Non, ce soir, c'est un groupe bien présent qui m'a poussé à venir. Depuis pas mal de temps "Black Minou" et le fameux Yarol attire mon attention dans la presse rock. Une réputation énorme qui m'a incité à venir les découvrir au Bus Palladium, salle mythique que je ne connais que de nom. Arrivé 30 minutes avant l'ouverture des portes, j'en profite pour vider quelques godets dans le troquet d'en face. Aprés un queue d'une trentaine de personnes, le videur me laisse entrer en verifiant bien que mon nom ne figure pas sur la liste VIP. Bien sûr, ce n'est pas le cas. J'entre alors dans cette salle mythique, trés loin de l'élégance d'un "Bataclan" ou d'un "Divan dui Monde". La façade du batiment est plutôt quelconque, l'interireur l'est tout autant. Doucement mais surement, la salle se remplie. Pas mal de jeunes, beaucoup de bobos de tout âges, fumant leur cigarettes éléctronique, parlant poésie en attendant que ça se passe. Aprés une longue attente, la première partie apparait enfin. Louis Gaston et sa guitare enflamme litteralement la salle. Sa voix rauque porte ses chansons, transcandant la salle. Un organe proche de celui du "Boss" . Pas mal de reprises à la sauce Springsteeniène, du Beatles mais surtout un "Mercedez-Benz" qui n'a rien à envier au chant du cygne de Janis. La première partie terminé, l'attente commence. Une longue attente. Putain! 22 heure 30 et toujours rien! Ca commence sérieusement à me gaver. Je commence à voir les musicos faire le tour des VIPs. Et oui, on reconnaient les musicens à cette trainée de gens désirant leur serrer la main, leur faire la bise en les tutoyant lourdement. Tout le monde veut être leurs amis. Bref, alors qu'il est bien tard, les lumières s'éteignent, des miaulements se font entendre. Pas de doute, Black minou fait son entrée. Les frères Poupaud sortent l'artillerie lourde. Yarol nous promet des titres inédits.... la belle affaire, de toute façon, je n'en connais aucune. Les riffs s'enchainent sans fausses notes ni temps morts. Le chant en Anglais rend le tout accrocheur. Le public, certainnement de connaisseurs, semble bien réagir à ses nouveaux titres. Dans le public, je repaire quelques têtes connus de groupe issus des "Baby rockeurs", mais aussi une blonde atomique, accompagnée d'un vieux qui se cassera la gueule sur moi. Ce vieux étant le légendaire Patrick Eudeline. Les chansons se suivent à vive allure. Une reprise du Fab Four, une chanson écrite avec le vieux compagnon, le regretté Nikola Acin ou encore un duo avec Louis Gaston à l'harmonica. Pas de doute, ce groupe est terrible. Mais alors que les chansons s'egrainent, je décide de quitter les lieux. Aprés une heure de concert, la fatigue à raison de moi. Alors non, Black Minou vaut vraiment cette réputation de machine infernal. Rien à jetter, rien à changer... à part, peu être... LA PONCTUALITE!!!!! Louis Gaston - Chant, Guitare Black Minou Yarol Poupaud - Chant, Guitare Melvil Poupaud - Basse Thibault Lecocq -Batterie Aurelien Turban- Guitare rythmique ? -Percussions + Louis Gatson- Harmonica

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