Visite surprise..., Abbaye de St Germer de Fly, 90'
Au début des années 90, j'étais un petit graçon blondinet. J'étais alors au collège ou j'en bavais grave. Les études me faisais chier royalement, je me faisais tabasser à tout les coins de la cours de récrée et la dance music (eurodance) passait en boucle sur toutes les radios : 2 Unlimited, Ace of Base, Dr Alban, Captain Hollywood Project, Haddaway, Corona et moulte autres merdes. Je n'écoutais pas ce genre de musique , me contentant de celle du groupe Queen que j'avais découvert peu de temps avant. J'étais plus interessé par le cinéma que par la musique et je me rêvais plus en acteur ou réalisateur, que star du rock.Un soir, mon père deçida de nous emmener manger à une dizaines de kms de chez nous, dans une auberge à St Germer de Fly, restaurant se trouvant façe à une superbe abbaye. Je n'aimais pas cette ville, dont les gamins étaient soit les petits voyoux qui me tabassaient (comme "le gros Hubert"), soit des petits prétentieux, des petits fayots qui pètent bien plus haut que leur cul (comme le fameux "Michou"). La salle, assez petite, était pratiquement complet et la soirée prometait d'être simple et cool. Un vieil homme, installé à la table prés de moi, était le sujet de toutes les conversation. Un vieux, à lunette, qui était, disait mon père, l'un des plus grand compositeur de musique de film du XX ème siècle. Intrigué, je le regardais manger durant une grande partie de la soirée, avant que celui-ci ne parte, avec ses convives. Je le regarda partir, toujours emerveillé de voir quelqu'un de connus prés de soi.Nous terminâmes de manger et nous dirigeâmes vers la voiture, quand nous entendîmes des chants et un piano à l'interieur de l'abbaye. Les rue étaient désertes et nous nous allâmes vers l'entrée de l'édifice. Mon père regarda dans l'embrasure de la porte, puis ma mère et ma soeur. Intrigué, je jetta, moi aussi, un oeil maladroit à l'intérieur. La population de st Germer de Fly s'était reuni pour assister à un recital du fameux vieu Monsieur du resto. Je vis alors le fameux Michel Legrand, installé derrière son piano, chanter comme un forcené. Je ne regarda que quelques secondes derrière cette porte, avant que le fameux Michou, l'un des petit fayots du collège, me dénonce et qu'une grosse brute me ferme la porte au nez. bordel! C'était la première fois que je ressentais cette sensation bizarre de vivre quelques chose d'unique. C'était la première fois que je m'approchais du monde de la musique "sérieuse". Le grand michel Legrand, connus de tous, étais à quelques mètre de moi et je l'avais vu jouer et chanter. Un grand moment qui a à peine durer 1 minute.
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