
Voila... retour à Evreux pour la 4ème fois à festival préféré. Le ciel est bleu mais de la pluie est prévu en fin de soirée. Pour ce samedi, la programmation n'a rien à envier aux autres festivals de plus grandes envergure. Pour le premier concert de la journée (et oui, je suis arrivé à l'heure cette année), c'est Jack the Ripper, un groupe bien de chez nous, qui investie la scène A. Le mec est un peu étrange mais ces mélodies susurré passe relativement bien. L' Art Rock mené par Arnaud Mazurel et sa bande gravite autour d'un univers glauque et malsain. Le concert, bien que sympa, aurait certainnement mieux rendu dans un pub enfumé ou sur scène en fin de soirée.
Sur la scène B, c'est une sosie de Bjork de faire son entrée. Brisa Roché, une jeune femme américaine vivant en France, nous délivre un set lyric jazzy avec une voix magnifique. Véritable talent à découvrire. Dommage que le public ne soit pas tellement au rendezvous.
Sur la scène A, c'est Akli D, de la world music (c'est comme ça qu'on dit?) chaleureux, aux accents du magrèbe. Une préstation à voir mais pas trop longtemps. Cinquante minutes, c'est trop long. Nous decidons de faire le tour des standes et découvrir les nouveautés.
Pas mal de babioles, rien d'interessant et trop top pour manger, nous retournons à la scène B ou Archie Bronson Outfit nous livre leur prestation plutôt interessante. Le power trio londonien évolue dans une univers Blues Rock, parfois garage. Rien d'exeptionnelle mais toujours sympa à regarder. Mélodie sympa, musicien doué, riffs accrocheurs. Le groupe a tout pour reussir, à voir sur une plus petite scène.
Retour sur la scène A ou un drôle de groupe fait son entré: Bumcello. Je ne connais pas tellement le groupe et vu les deux gars, je doute que ce soit une musique percutante. Bumcello, qui sont en fait les musiciens de M, débarquent sur la scène pour nous foutre le feu. Leur musique, indéfinissable, à tendance à tirer sur le Ragga et le Jazz, bien plus que sur tout autre genre. Vincent Segal, le violoncelliste torture ses drôles d'instruments pour nous donner des son improbables. Accompagné par Cyril Atef, aux percu, affublé d'un superbe masque africain, fait avec une boite à Oeuf...
Une ambiance assuré par un groupe qui à mis dans le mille; sample, humour et improvisation. Le public se régale et l'atmosphère devient festif.
Mission accompli.
Sur la scène B, c'est tout autre chose qui se prépare. Anna Therheim, chanteuse magnifique venu tout droit de Suède fait son entrée. De bien belle balades folk (un peu à la Suzanne Vega) qui ont du mal à s'imposé aprés le délire de Bumcello. Mais ce n'est pas grave, attentif, nous nous plongeons dans les beau yeux de la dame et écoutons.
Un set qui sera étrangement deserté dés la moitié du concert. En effet, tout le monde se prépare pour un concert historique. La venue des Dirty Pretty Things...
Le groupe du moment, composé de deux ex-libertines, présente ici sont 1er album "Waterloo to Anywhere". Autant dire que c'est l'évenement de la journée.
La guitare résonne et les chansons rock s'enchainent. Beaucoup moins raffiné et nostalgique que le groupe de son confrère Doherty, le rock des Dirty Pretty Things continue dans la lançé des Libertines. Des Riffs lourd, une attitude rock, mélange savament dosé de punk et de pop. Un mélange qui séduit l'hippodrome et éléctrise les jeunes slameurs. Trés bon concert de rock, mais nous regretterons, au fond de nous, le coté eccorché vif des Libertines qui manque cruellement à ce groupe.
Retour sur la scène B, completement décoiffé devant un tel concert. C'est Art Brut qui s'y colle. Nous en profitons pour allez chercher les traditionnelles Kebab-bière, nourriture officiel du festival, et revenons à nos affaire prés de vingt minutes plus tard. Et oui, il y a embouteillage aux stands. Le concert de Art Brut est déja bien entamé (et plutôt proche de la fin) quand nous decidâmes de nous assoires, loin de la foule compact. Le concert est distraillant. Les guitares hurle, le chanteur a l'air plutôt sympa et original. Il a un style vraiment particulier (il scande ses textes plus qu'il ne les chante), une posture et une attitude hors du commun, un humour omniprésent et un fort accent cockney. Malheureusement, leurs chansons pop font pale figure aprés la vagues de décibels du dernier concert. Mais cela reste une bonne découverte, qui aurait mérité une plus grosse attention de notre part.
Retour sur la scène A, avec le groupe que tout le monde attend "Dyonisos"!
Dyonisos, le groupe français le plus populaire du moment, celui qui déchire tout sur scène entre dans l'aréne sous un tonerre d'applaudissements. Une heure de Dyonisos, c'est bien peu et on s'en contentera quand même. Tout l'hippodrome est en evervessance. Et, cette fois encore, le groupe habitué des lieux se donnera à fond.
Matthias Malzieux, le chanteur déjanté en transe commençera à grimper sur le pylone d'éclairage, tout en enchainant les tubes plein d'humour de ses albums. Pas mal de titres de leur dernier album "Monster in love" dont Giant Black, mais aussi Diego 2000 et Song for the jedy, leur premier tube radio. Une vrai " pile électrique" ce Matthias. Le groupe accompagne magnifiquement le chanteur fou, qui deanbulle, saute, se jette partout. C'est de la folie. Et contrairement à d'autre groupes, les singeries du chanteurs ne gâche pas la qualités des chansons. Tout est parfaitement équilibré.
Moment de communion ultime avec le public, lors de l'interpretation en choeurs de "Ta gueule le chat" puis un allez-retour en slam, jusqu'à la sono distant d'une centaine de mètres. Et c'est porté par les bras du public que Matthias retrouvera la scène alors que le concert est finit et que les Infadels investissent la scene B. Matthias, restare, seul à fredoner et jouer de l'harmonica, en chantant à cappelle devant les milliers de personnes restés devant la scène A. Il laissera finalement sa place et le public applaudira à tout rompre.
La pluie commence à tomber, dabord de fines gouttes puis en pluie d'été, fraiche et abondantes. On se précipite trés vite sous une banderol publicitaire Oui FM ou l'on admira, de loin, la préstation des Infadels qui sera discrete mais correct. Du rythme et du rock mélodique efficace. Nous commençons à etre plutôt crevé et ma copine commence à avoir une migraine. C'est donc avec soulagement que le concert des Infadles se termine et que les quatre Franz Ferdinand, entre dans l'arène.
Rester à une centaines de mètre de la foule compact amassé devant la scene A, j'abandonne ma copine migraineuse pour me faufiller en douce au milieu de la masse compact. Le concert sera un peu décevant, peu être ma fatigue m'a t'elle gaché le spectacle, mais je pense que ça manquait d'energie. Même si les tubes ont été joué (Take me out, Do you want to, The Dark of the matinée...) à la pertfection, il manquait un je ne sais quoi pour rendre le truc plus sensas. Le public, lui, slame toujours dans la foule en reprennenant en choeurs les hymnes que nous avons entendu tout l'été.
C'est ainsi que se termine la 24eme édition du festival. Toujours agréable, bien que moins pertinante que les autres années, cela reste un grand bonheur de s'y retrouver.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire