
Aprés avoir définitivement banni les têtes d'affiches légendaires (Temptations, Chuck Berry, Deep Purple...), la quinzième édition du "Blues autour du Zinc" reviens cette année avec une soirée plutôt interessante. Quatre concerts dans la petite salle de l'Ouvre Boite, rien de tel pour finir une semaine déja bien rempli.
J'arrive un peu à la bourre, ça ne change pas, et me pointe devant la porte du centre culturel ASCA, le complexe acueillant une salle de ciné, une petite salle et une salle de concert. A ma grande surprise, le premier concert n 'a pas lieu dans la salle situé au sous sol, mais dans la petite (toute petite) salle à sa gauche. La salle est brulante et surpeuplé. Eric Sardinas, le bad Boy du Blues actuel et son groupe (Big Motor), se partage une scène minuscule. J'arrive à grapiller quelques places et admire l'artiste. Un grand gaillard coiffé d'un chapeau de cowboy, suant sang et eau sur une Dobro magnifique.
Aprés cinq ou six chansons, le public commence à partir en masse.

Pourquoi? peu être la chaleur.
Moi, je ne me lasse pas du blues sauvage joué par une véritable rock star. Le trio fonctionne à merveille.

Aprés une vingtaine de minutes, je décide moi aussi de prendre un peu l'air. Dans la salle du sous sol, j'entend les hurlements d'une femelle sauvage. Intrigué, je vais voir. Il sagit du set D'Izia qui a commencé depuis pas mal de temps apparement. Bordel!
Effet victoire de la musique aidant, la salle est remplie et s'entasse pas mal de jeunes, voir de trés jeunes.
Les gamins, plutôt au premier rang, ne cesse de gueuler le nom d'Izia. Moi et mes trente ans semble un peu étranger à ce monde...
Bref, le set ce poursuit et vraiment... une trés bonne surprise. Déja, la fille est plutôt mignonne, ça aide. Son timbre de voix est térrible, ressamblant un peu à celui de Janis Joplin. Ensuite, la fille se donne à 100% sur scène, hurlant à en perdre la voix. Trés Rock'n Roll. Le set se poursuit entre chansons d'amours, de révolte, avec les commentaire plutôt drôles de la dame.
Ainsi, pratiquement toutes les chansons de son album seront joués dont le génial "Hey Bitch" dédié à pas mal de ses "amies".
Le concert sera court mais trés intense, du 100 à l'heures, comme durant les concerts punk d'antant...

Le set D'Izia se termine et j'apperçois pas mal de monde. Tous sont dégoutés d'avoir entièrement vu le concert d'eric Sardinas (pourtant trés bon) et d'avoir raté 80% du show d'Izia. Dommage.
La soirée se termine (et oui, le set de Guts Pie Earshot est annulé) ensuite par le groupe qui m'a fait venir ici. Heavy Trash, nouveau groupe de Jon Spencer, arrive sur scène. La salle s'est déja vidé d'un bon tiers et c'est tant mieux. Nos quatre gaillards résolument Rétro nous la joue Rockabilly, nous plongeant dans les années 50, à l'époque ou Jerry Lee Lewis et Johnny Cash se tiraient la bourre dans les studios Sun.
Les chansons sont un poil plus éléctriques mais l'echos de la voix ne trompe pas, le mariage du Punk et du Rockabilly s'appel bien HeavyTrash. En guest, nous auront droit à un phénomène de foire, un fou dangereux appelé Bloodshot Bill, qui viendra interpreter en solo quelques rock décallés. Ses cheveux plaqués par du gomina bon marché, suant des litres de wiskey, le fou chantant, martyrise sa gratte tout en tapant sur une pauvre cymballe. Le résultat est spéctaculaire mais ne semble pas emballer l'ensemble du public, qui commence à faire quelques pauses cigarettes.
Les Heavy Trash reviennent et leur prestation me semble devenue bien fade, aprés le départ de ce Bill.
Le show aurait du s'arreter là mais continue durant 5 à 6 chansons. Je commence à m'ennuyer.

Le style unique d'Heavy Trash est vraiment plaisant à regarder mais il n'ai pas tailler pour la longue route.
Aprés plus d'une heure trente de nostalgie éléctrique, le groupe quitte la scène et le public exulte.
Je quitte la salle, en croisant Jon Spencer et son complice Matt Verta-Ray, visiblement trés disponibles.
Mission reussi pour le quartet rockabilly, bien qu'ayant trouvé leur set un poil trop long, je n'ai qu'une envie, mettre en boucle ma compile de Johnny Cash et filer à 100 à l'heure, toujours tout droit jusqu'à l'aube.
Eric Sardinas - Guitar/Vocals
Levell Price - Bass
Bernie Pershey - Drums
Izia - chant
Guitare - Sébastien Hoog
Basse - Arnaud François
Batterie - Grégory Jacques
Setlist Izia:
Life Is Going Down
Lola
The Train
Back in Town
Hey Bitch
The Light
Disco Ball
Let Me Alone
Rappel :
Don't you know
Heavy trah
John Spencer- chant, guitare
Matt Verta-Ray- chant, guitare
Simon chardiet- contrebasse
Samuel Baker- batterie
+
Bloodshot Bill- percu, chant, guitare
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