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Johnny Winter, Traverse de Cléon, 17 Mars 2010







Ce n'est pas tout les jours qu'un héros de Woodstock vient nous rendre visite en France pour une petite tournée. Alors quand Johnny Winter débarque à 100 Kms de chez moi, c'est sans l'ombre d'une hésitation que j'achète ma place... 23 euros. Une misère.
J'arrive donc, comme d'hab, légèrement à la bourre. La première partie a déja commencé. J'essaie de me glisser dans la fosse où s'aglutine plusieurs centaines d'amateurs de tout âges. C'est la première fois que je vois cette salle afficher sold-out et franchement, ce n'est pas terrible d'arriver en retard lorsque tout le monde à déja trouvé sa place. Je m'avance au maximum de la scène et arrive dans un petit coin vide, juste à coté de l'enceinte, qui hurlera un peu trop à mon gout tout au long de la soirée.
La première partie se termine.





Il sagit d' Alex Mirey, gagant du tremplin "Blues de Traverse" 2009. Assis sur sa chaise, celui-ci marthyrise sa gratte tout en tapant du pied, à la façon du talentueux Bjorn Berg. Les standars du blues joués radicalement s'enchainent. Mention spécial pour son "Out on The Western Plain" emprunté à Rory Gallagher.
La bande à Johnny arrive peu de temps aprés.




Comme lors du concert de Jerry Lee Lewis, ce sont dabord ses musiciens qui jouent un morceau d'introduction, seul sur scène. Le vétéran arrive ensuite péniblement. Ce n'est pas une surprise de voir Johnny Winter, affaibli, marchant avec difficulté et passant le reste du concert assis sur sa chaise. Et d'aprés mon voisin, son état de santé c'est amélioré. Il y a quelques années, celui-ci arrivait en fauteuil roulant.
C'est donc en connaissance de cause que j'assiste à sa prestation, espérant que celui-ci n'ai pas perdu sa voix ni son jeu de guitare. J'essais de m'eloigner le plus possible de ces enceintes hurlantes, mais la foule est plutôt compacte et je ne bouge que de quelques pas.
Johnny prend sa guitare et commece son interpretation d'un vieu Blues. Le groupe qui accompagne Johnny joue beaucoup trop fort pour pouvoir se rendre compte du jeu du vieux Bluesman. Et se sera ainsi durant tout le concert.




Johnny enchaine les classiques du blues et du RnB (Red House, Black Jack) à ses propres titres, dans un brouhaha éléctrique. Sa voix arrive à émmerger, mais le son de sa guitare restera dans les lymbes de cette cacaphonie. Chaques notes de basse me fait vibrer les tympans.
Johnny, imperturbablement, enchaine les titres de sa voix fatigué, aprés un One, Two, Three, Fourrrrrr.... de sa voix fantomatique. Car ce soir, il ne reste que cela, et je ne retiendrais que ça. Un vieux bluesman en bout de course, qui n'a plus que sa voix pour nous donner encore quelques frissons.



Alex Mirey - chant, guitare


Johnny winter - chant, guitare
Vito Luizzy - batterie
Paul Nelson - guitare
Scott Spray - basse

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