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Rock en Seine, Domaine de St Cloud, 30 Aout 2009




Aujourd'hui, 30 Août 2009, j'ai du mal à y croire. Il y a une semaine, j'étais loin de me douter que j'irais dans un festival cet année. La ferme du rock étant annulé et le rock dans tous ses états, médiocre, je m'étais donc résigné à attendre octobre pour me faire quelques concerts. Et puis la nouvelle est tombé fin aôut; Tonton Zégut annonçait sur son blog que l'évenement de l'année devait se produire le 30 Août à St Cloud.
Aprés un périple d'une centaine de Kms, j'arrive donc à St Cloud. Je tourne en rond pendant pas mal de temps avant de trouver une bande de p'tits jeunes buvant des cannettes de bières. Pas de doute, le fêstoche n'est pas trés loin. Ils m'indiquent où il se trouve et au bout de dix minutes, me voila sur les chemins du Parc National.
J'arrive donc au milieu de la préstation de Robin McKelle. Concert interessant ou un petit bout de femme, entouré de cuivres, nous fait revivre l'âge d'or du jazz, avec un mélange de vieux et de neuf balancé par une voix qui swing. Génial pour débuter le festôche en douceur.
Je me dirige ensuite, vers la deuxième scène, qui est assez éloigné de la première, pour voir une autre diva, Macy Gray. Je traîne un peu dans les differents stands et arrive finalement, alors que le concert viens de commencer. C'est à cet instant que je me rend compte que le site est plein à craquer. Se sera dur d'être aux premières loges cette aprés-midi.
Le set se passe sans problème. La voix de Macy n'a pas changé depuis son premier album "On How Life Is". Aidé pas des choristes bien en chair, le show parfaitement maitrisé nous plongera dans son univers soul, vaguement rétro.
Nous aurons droit à des "Oh my god!" et "Sexy people" à foison, à des lachés de billets de banque dans la foule par deux amuseurs style hiphop. Ces deux rigolos, qui nous referons le clip "Subterranean Homesick Blues" de Dylan, ou le gars égraine des grandes feuilles en papier, nous indiquant les paroles de "Oblivion" ainsi que des "Criez!", que le public execute immediatement. La dame nous offira quelques petits bouts de reprise bien pensez comme "Da Ya think I'm Sexy" de Rod Stewart, "No woman, no cry" de Bob Marley et surtout, la version "I Try" rallongé au maximum en guise de bouquet final. Génial.
C'est sur le dernier complet de ce "I try" que je décide de filer à le première scène voir le phénomène français, Sliimy. Bon, en fait, je n'aime pas beaucoup ce chanteur, mais je suis curieux de voir ce que ça peu donner en live. J'arrive donc devant la scène, et c'est déja la cohue! Le garçon a visiblement une esquadrille de fans.
Je regarde donc. Le Sliimy est plutôt marrant et ce démerde pas mal, à part entre chaques chansons, ou le jeune homme, de son propre aveux, ne sait pas comment meubler. Les fans sont trés attentifs et reprennent en choeurs les paroles de "Womanizer" à "Wake Up", Le tube qui l'a fait connaitre!
Sa petite pop légère nous raffraichis, mais au bout d'une vigtaine de minutes, c'est trop... et puis, les Eagles of Death Metal arrivent dans une petite demie heure, autant partir de suite!
Cinq minutes aprés, arrivé devant la grande scène, toujours aussi bondé.
Les "Eagles of Death Metal" arrivent, à l'heure. Comme je me doutais, seul Jesse Hugues est présent. Josh Homme (que l'on verra furtivement sur l'écran géant au début du concert), quant à lui, économise sa voix pour le concert suivant (le fameux concert surprise). Pourtant, de ma place, je peux l'appercevoir en coulisse, écoutant la prestation de son petit protégé.
Les EoDM et son chanteur attachant, Jesse Hugues, grand roquin moustachu et sa bande de machos completement lourdo, nous balançent leur rock à la gueule. Jouant joliment le registre de la provoc', le groupe nous livre un rock lourd mais mélodique térriblement efficasse, le tout, mélé à ces commentaires plein d'humour. Ainsi, Jesses annonce que toutes la nanas peuvent le rejoindre dans sa loge aprés le concert... pour toucher sa moustache. Sa belle moustache qu'il coiffera soignesement.
Putain que c'est bon. Les musicos font parfaitement leurs boulot. Il faut dire que le chanteur est plutôt bien entourré; tous sont des habitués du rock stoner ( "Desert session", "Queen on the Stone Age"). Le rock velu et crassuex du désert envahie St Cloud, alors que le public reste peu récéptif. Jesse joura la surprise quand Josh déboulera pour l'anthologique “Wanna Be In L.A” avant de repartir en coulisse.
L'hystérie touche enfin le public à la vue de Josh. C'est avec regret, que je pars peu de temps avant la fin. "Them Crooked Vulture" débarque bientôt sur l'autre scène et je dois être bien placé!
Putain que c'était bon. En allant vers la scène de la cascade, je me dit que rien que la prestation des Eagles of Death Metal valait son pesant d'or. A voir absolument!
Arrivé devant la scène de la cascade au pas de course, je me positionne le plus pret possible, à gauche de la scène sous un marronnier. J'ai une vue impeccable. Il y a peu de suspens quant à l'identité du groupe surprise, nommé pour l'évenement "Les Petits Poids", mais un leger doute persiste (on ne sait jamais...).
Au bout d'un quart d'heure, le suspens est levé. C'est Dave Grohl que je découvre en premier, suivit de John Paul Jones. Putain, le rendez-vous des légendes aura bien lieu.
le chanteur, qui se présente comme "Monsieur Homme" arrive, en Tshirt blanc, et nous salut. Apparement, le nom des petits poids le fait bien rire.
Le show commence. La première chose que je remarque est la frappe, toujours aussi puissante de Dave Grohl. Putain, avec ces Foo Fighters, on avait presque oublié que le Grohl est l'un des meilleur batteur de rock actuel. L'elegance de Josh Homme et l'experience d'un veteran comme Jones font le reste. Le public se prend une gigantesque claque dans le gueule.
Je reste hypnotisé à la vu de Jones faisant jouer ses mains sur sa basse 12 cordes. Tous se combine à la perfection. La puissance de feu des Vultures est impressionnante. La section rythmique est sacrement efficasse, et quand Jones quitte sa basse pour le clavier, c'est Johannes, un ancien des QOTSA qui prend le relais. La moitié des chansons ne sont pas innoubliable, mais en live, avec cette équipe, le moindre refrain devient énorme.
Le plus remarquable, est l'absence de compétition entre les musicos. Pas de solos interminable, mais un groupe fluide qui nous fait pensez à ce que les QOTSA peuvent faire de meilleur.
Le concert est déja terminé. D'habitude, un concert ou je ne connais aucune chansons peu agasser. Mais aujourd'hui j'ai été bluffé par ces 4 kamikazes au parcours si différend.
Je reprend mes esprit doucement, alors qu'une grande majorité des spectateurs se bousculent pour voir leur évenement, le concert de MGMT, qui me parait bien fade. Je rencontre, un amis d'internet, avec qui je refais le concert, puis je me dirige vers les MGMT. Une foule gigantesque est amassé devant la scène. Apparement, il y a énormement de fan (jeunes et habillés en fluo pour la plupart), qui chante en coeur les chansons, entendu ici et la à la radio ou dans des pubs.
Je me dirige vers la droite de la scéne pour essayer de mieux voir, mais je reste bloqué. La foule est trés compact. Je regarde le show... ouai, c'est sympa mais un peu trop de synthé à mon gout. je vois à ma droite, un vieu monsieur, assez gras, qui se déhanche sur les rythmes que le groupe nous balance. Il sagit de Jean-Paul Huchon, politicien et maire de la ville, qui est venu en toute discretion s'éclater autour de jeunes qui, en grande majorité, ne le remarque pas. MGMT nous livrera au final un set assez froid, composé d'une grande majorité des titres de leur album "Oracular Spectacular". Le chanteur restant distant et ne fait que le minimum, alors que le public est chaud bouillant. Un groupe vraiment pas taillé pour le live.
Je quitte le concert avant la fin et me dirige vers les standes que j'ai largement ignorés. C'est ainsi que je visite la galerie d'art du festival. Une collection d'affiches de concert, dessinés pour l'occasion par de grands noms. Puis je z'yeute vite fait les photos de rockeurs, exposées non loin.
La nuit tombe doucement et finira de tomber completement lors du show de Klaxon (groupe de New-Rave venu d'Angleterre, bien sur!). Et franchement, je ne suis pas embalé. Leurs chansons sont énergiques, le public est conquis.
Moi, ce qui me dérange, c'est le synthé, omni present, qui me tape sur le systeme. Je n'ai jamais aimé la New wave, alors le renouveau dans cette catégorie, sa me soul rapidement.
D'ailleurs, la faim commence à me tordre le ventre et je décide de me prendre un Kebab à 7 euros !!!! et de le manger dans un endroit trés calme, devant le scène de l'industrie. Je mange en quelques minutes le Kebab ridicule et dégueulasse, au son de Klaxon et des musiciens de Patrick Wolk qui se préparent. J'attend tranquillement, assis par terre, regardant les jeunes buveurs se faire évacuer par la croix rouge. les Klaxon finissent le show et un grand mouvement de foule s'opère. Les Prodigy se produisent dans dix minutes à peine. Les gens cours. Ce ne sera pas mon cas. J'attend que tout se calme et me dirige vers la grande scène. The Prodigy, qui est la tête d'affiche du festival, me laisse totalement indifferent. Je trouve ça brouillont, bruyant et les beats electro-punks me casse vite fait les oreille et les couilles. Les premières notes résonnes et la foule devient hystérique.
La foule, étalé sur une centaines de mètres dance dans un épais nuage de poussière. Je regarde un petit quart d'heure le show de ces malades, adossé à un arbre, puis décide que j'en avais assez vu. C'est vraiment pas mon truc...
En chemin, je m'arrete à la scene de l'industrie pour écouter ce fameux Patrick Wolf, un total inconnu. Sa pop barroque est plutôt intéressante et sa voix, proche de celle de Mattew Bellamy ou Jeff Buckley, se mari à merveille avec le violon, piano...
Par contre, son look gothiquo-futuriste me fait terriblement pensé à l'un des personnage des petites annonces d'Elie Seimoun.
Aprés quelques chansons, je quitte le festival et retrouve la voiture, garé toujours à la même place.
Le retour sera plus chaotique mais ça, c'est un autre histoire...

Robin Mc Kelle

Robin Mc Kelle - chant

Mark McClean - batterie
Reggie Washington - basse
Xavier Davis - clavier
Adam Rapa - trompette
Mike Tucker - saxophone
Jeff Galindo - trombone

Macy Gray

Macy Gray - Chant
joshua lopez- guitare

Jeremy Ruzumna - clavier
Keath Eaddy- basse
Marina Bambino- percussion
Maiya Sykes- choeurs
Mika Lett- choeurs
Aaron Ficca- batterie

- choriste
- choriste
- percus, clavier
- clavier
- synthé

Sliimy

Sliimy - chant
Feed - guitare
David Forgione - basse
David granier- batterie


Eagles of Death Metal

Jesse Hugues - chant, guitare
Dave Catching - guitare
Brian O'Connor - basse
Joey Castillo - batterie
Josh Homme - chant sur "Wanna be in LA"


Them Crooked Vultures

Josh Homme - chant, guitare
Alain Johannes - guitare, basse
John Paul Jones - basse, clavier, chant
Dave Grohl - batterie

01. Elephants
02. Dead End Friends
03. *presentation
04. Gunman
05. Mind Eraser
06. Bandoliers
07. Caligulove
08. Daffodils
09. New Fang
10. Nobody Loves Me and Neither Do I
11. Warsaw

MGMT


Ben Goldwasser -
Andrew VanWyngarden - guitare
James Richardson - guitare
Matt Asti - basse
Will Bernman - batterie

Klaxon

Jamie Reynolds - chant, basse
James Righton - chant, synthé, basse
Simon Taylor-Davis - guitare, choeurs
Steffan Halperin - batterie, choeurs

01 Atlantis To Interzone
02 Totem On The Timeline
03 Golden Skans
04 Valley Of The Calm Trees
05 As Above So Below
06 Hoodoo Bora
07 Two Receivers
08 Magick
09 Echoes
10 Gravity's Rainbow
11 Myths of the Near Future
12 Isle Of Her
13 It's Not Over Yet
14 Four Horsemen of 2012


Prodigy

Keith Flint - chant
Maxim Reality - chant
Liam Howlett - sample
Rob Holliday - Guitare
Leo Crabtree -batterie

01 Intro
02 WoF
03 Breathe
04 Breathe dubstep
05 Omen
06 Their Law
07 Poison + Jaws fill
08WD
09 Firestarter
10 RWTV
11 VOODOO
12 Omen Reprise
13IMD
14 DIesel power beats
15 SMBU

Rappel:

16 TMTH
17 OUT OF SPACE

Patrick Wolf


Patrick Wolf - chant, synthé, guitare...
Nick Haward - guitare, violoncelle
Jonathan Krisp - synthé
Victoria Sutherland - violon
Marcelo Vig - batterie
Tom White - guitare


01. Kriegspiel
02. Who Will
03. Bluebells (- The Stars)
04. Accident&Emergency
05. Damaris
06. The Bachelor
07. The Libertine
08. Hard Times
09. Like a Virgin
10. The Magic Position

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