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Wilko Johnson Divan du monde 5 Fevrier 2013

Une maitrise parfaite de son instrument, il nous plonge sur les bords du Mississipi. Certes il ne ressemble en rien au stéréotype du vieux bluesman (trop jeune,trop sobre, trop blanc), mais le jeune Français reussi à nous livrer, avec panache et sincérité, une palette de blues piochant aussi bien dans le roots que dans le blues rock.... et tout ça, en Français! Rien que ça, ça vaut le détour. La deuxième affiche de cette soirée se nomme Dallas Frasca.... (en tournée dans tout les festivals de blues de France). Et alors que la salle se réchauffe, et je me rend compte que mes voisins de droite me disent vaguement quelque chose.... Euh.... Mais oui..... c'est Trust ! Nono (j'en suis sur !), ViVi (enfin, ce mec lui ressemble) et Farid Medjane (euh... Pas sur...) en simple spectateur et je me met à esperer un guest ce soir... peu être! Et quelques minutes plus tard, c'est confirmé. C'est Nono, himself, qui monte sur scène et vient présenter Dallas Frasca. Groupe qui l'a vraiment impressionné. Et comment ! C'est tout dabord le guitariste, qui débarque. Torse nu, sparadrap noir cachant ses tétons, longue barbe et un brin nerveux! Aprés quelques notes de Gibson, la diva fait son entrée. La grande rousse dechainé nous fait son show. Aprés un départ sur les chapeau de roue, la belle plonge dans le public, mais pas comme n'importe qui! Elle flotte ainsi sur un bateau gonflable qui reste, tant bien que mal, à flot. Une vrai présence scènique, une voix proche de Janis... tout est la pour nous faire bouger. Et une partie du public est déja conquit, l'autre n'attendent que Wilko le magnifique. Des chansons plutôt efficassent même si au bout d'une petite heure, la lassitude pointe le bout de son museau. Le groupe de défonce sur scène et, pendant ce temps là, un certain Vincent Fonf, peint une toile représentant le concert. Original et remarquable. La toile se termine en même temps que le concert. Pas de rappel pour ce soir, et une bonne partie du public commence à s'aglutiner au devant de la scène. Des têtes connus passe pret de moi ( d'aprés un article sur le net, était present Olivier Cachin, Jérôme Soligny, Xavier Bonnet, Géant Vert, Yan Péchin, Kent)... du beau monde. La tension monte. Je ne sais pas comment sera Wilko. Le fondateur de Dr Feelgood arrive enfin avec son équipe. Et dès la première seconde, nous avons compris! Nous ne somme pas là pour chialer, mais bien pour nous en mettre plein la gueule. Le guitariste a l'air en forme, yeux exorbités, teint blafard, regard inquiètant et totalement chauve depuis peu... oui, il est bien la! Entouré de son fidèle bassiste Norman Watt-Roy, et du petit nouveau Dylan Howe (Fils de Steve), notre chanteur nous balance un best of de sa carrière solo et les fameux titres de son ancien groupe. Des titres entendus mille fois, mais que c'est bon quand c'est Wilko qui nous les balance. "All through the city" "Roxette", "The more I give", "Going back home", "Paradise"; "back in the night" , "She does it right","Dr. Dupree". Même si la voix de Wilko n'est pas au top (oui, bon, ce n'a jamais été un grand chanteur), le show est jouissif. Sa telecaster en bandoulière, il nous mitraillent de sa gratte avant de bondir comme un jeune chat fougueux, un rictus fou aux lèvres. Son jeu de scène est spectaculaire. Et ses petits pas qui le font lentement glisser le long de la scène valent autant qu'un Duck Walk de Chuck Berry. Ah que c'est bon! Les musiciens qui l'entourent, valent également le détour. Norman, fait claquer sa basse, le visage déformer, comme si chaque notes lui arrachaient une douleur atroce. Dylan Howe, le discret batteur à lui aussi une frappe éfficace. A la fin des années 90, il fut le batteur de Ian Dury dans le groupe The BlockHeads, jusqu'à la mort de ce dernier. Ce même groupe avait acceuilli en son sein, 20 ans plus tôt, Wilko et Norman. Au bout de 70 minutes d'un concert survitaminé, Wilko et sa bande quitte la scène avant de revenir pour un dernier morceau. Un clin d'oeil à un avenir plus sombre. Ce sera la reprise de Chuck Berry "Bye bye Johnny ", chanté en choeur par toute la salle, et, au moment de partir, il salura son public d'un petit signe de la main. Pas de tristesse ce soir, mais un curieux sentiment. Avec le recul, je me dis... comme adieu... on pouvait pas faire mieux! Manu Lanvin and The Devil Blues: Manu Lanvin : Chant, Guitare Gabriel Barry : Contrebasse Jimmy Montout : Batterie Dallas Frasca: Dallas Frasca : chant, Guitare Jeff Curran - guitare Sam Lukeis - Batteie Wilko Johnson Band: Wilko Johnson - chant, guitare Norman Watt-Roy - Basse Dylan Howe - Batterie

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